REPLAY. Dermatose nodulaire : un premier cas confirmé en Haute-Garonne, la zone de vaccination élargie à tout le département

Des mobilisations de la Confédération paysanne prévues ce soir dans le Haut-Rhin et en Savoie

Selon la Confédération paysanne, des mobilisations et des blocages sont prévus dans la soirée à Fréland, dans le Haut-Rhin, à Auch (Gers) ou à Chambéry, en Savoie. D’autres mobilisations doivent avoir lieu demain à Mont-de-Marsan (Landes) mais aussi à Castres et à Albi, dans le département du Tarn.

Arnaud Rousseau juge qu’il est “encore un peu tôt pour dire” si des bovins seront présents au prochain Salon de l’agriculture

Les bovins pourraient-ils ne pas être présents au prochain Salon de l’agriculture en raison de la propagation de la dermatose nodulaire ? Interrogé à ce sujet, Arnaud Rousseau estime sur BFMTV qu’il est “encore un peu tôt pour le dire”. “La situation évoluant heure par heure, je suis absolument incapable de vous dire ce que seront les choses fin février”, explique le président de la FNSEA. “On ne peut rien exclure à ce stade évidemment.”

Le président du Conseil départemental de la Haute-Garonne interpelle la ministre de l’Agriculture

Face à l’ampleur de l’épizootie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne, a adressé ce vendredi 12 décembre un courrier à la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Il alerte sur l’impact des mesures sanitaires : plus de 1 400 éleveurs et près de 80 000 bovins sont désormais concernés dans le département. L’élu appelle l’État à soutenir d’urgence les éleveurs touchés, alors que la crise sanitaire et économique s’aggrave sur le terrain.

Premier cas de dermatose nodulaire en Haute-Garonne

Après l’Ariège et les Hautes-Pyrénées, un foyer contaminé par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé ce jeudi en Haute-Garonne. Comme redouté, le virus continue de se propager dans le sud-ouest. Dans un communiqué, le président de la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne, Christian Dequé, a exprimé son “soutien aux éleveurs concernés ainsi qu’à l’ensemble de la profession”. La zone réglementée couvre désormais 444 communes dans le département, tandis que la zone de vaccination est élargie à l’ensemble du territoire haut-garonnais.” Je vous appelle à la plus grande vigilance”, écrit Christian Dequé, en insistant sur la nécessité de respecter “strictement les mesures de biosécurité” et de faire vacciner les animaux sans délai pour limiter la propagation de la maladie. Lire notre article ici .

Haute-Garonne : blocage au rond-point du Bazert : les éleveurs déterminés à rester toute la nuit

Les agriculteurs ont bloqué ce jeudi le rond-point du Bazert, à la jonction entre l’autoroute et la N125 menant à la frontière. Plusieurs tracteurs se sont installés sur les lieux, où des tas de bois et des palettes ont été déposés pour maintenir le barrage. Mobilisés contre l’abattage total imposé face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), les éleveurs ne comptent pas lever le camp. “Si toutes les vaches sont tuées, c’est toute la race qui va disparaître, et que va-t-il nous rester ?”, interroge l’un d’eux. Déterminés, ils annoncent vouloir passer la nuit sur place.

Tensions en Ariège : une trentaine de militants d’ultragauche identifiés selon la préfecture

Des échauffourées ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi à la ferme des Bordes-sur-Arize (Ariège), où “une trentaine de personnes de la mouvance de l’ultragauche” ont été identifiées, selon la préfecture. Ces militants se seraient joints à des éleveurs opposés à l’intervention des forces de l’ordre. D’après le rapport préfectoral, ces individus se sont illustrés par “de violents jets de projectiles contre les forces de l’ordre” et ont tenté d’entraver leur progression vers l’exploitation agricole. Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, invité de RTL ce jeudi matin, a dénoncé “beaucoup de moyens d’obstruction”, évoquant l’usage de feux et de barrages. Un gendarme a été légèrement blessé à la cheville. Les quatre personnes interpellées ont été relâchées sans poursuites, a indiqué le parquet de Foix.

“Nous pensons qu’il est possible de tenir cette maladie”, assure Arnaud Rousseau (FNSEA)

Le président de la FNSEA tenait une conférence de presse ce vendredi en début d’après-midi. Il y a réaffirmé la position de son syndicat, qui a décidé de valider le protocole d’abattage prôné par les autorités. Pour lui, comme pour la ministre, c’est “la meilleure solution” face à la propagation du virus. “Nous pensons qu’il est possible de tenir cette maladie” , a-t-il avancé, évoquant une période “extrêmement anxiogène” pour le monde agricole. “Si nous ne prenons pas les choses en main rapidement, nous risquons d’avoir l’ensemble de la France touché”, a-t-il redouté, saluant “les éleveurs frappés par cette maladie” qui “ne sont pas responsables et ont accepté de se sacrifier pour le collectif”.

La Confédération paysanne appelle “à se mobiliser et à organiser des blocages partout en France”

La Confédération paysanne appelle à “des blocages partout en France” pour protester contre la méthode déployée par le gouvernement face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC. “La gestion sanitaire choisie par le gouvernement et les dirigeants de la FNSEA est plus effrayante que la maladie elle-même. Vu le développement de la maladie et l’ampleur des mobilisations, il n’y aura pas d’autre issue” que “l’arrêt de l’abattage total”, affirme le troisième syndicat agricole français dans son communiqué, appelant donc “à se mobiliser et à organiser des blocages partout en France pour en finir avec cette folie”.

“Je n’ai pas le droit d’en rester à l’émotion”… Annie Genevard assume l’abattage total des troupeaux

Sous pression, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard justifie, dans un entretien ce vendredi au Parisien , le protocole d’abattage des troupeaux touchés par la dermatose nodulaire contagieuse. “L’abattage est la seule solution” pour éviter une propagation nationale de la maladie, affirme-t-elle sans dévier. Plus d’informations dans notre article .

“Il y a un vrai ras-le-bol de ma part”, peste le maire d’Agen

La crise de la dermatose nodulaire contagieuse provoque des tensions à Agen. À chaud, le maire critique l’action de la Coordination rurale de Lot-et-Garonne et ne cache pas sa colère.

Lire notre article.

D’autres vaches infectées, l’abattage se poursuit

Selon nos informations, lors de l’abattage des 207 bovins touchés par la DNC en Ariège, les services vétérinaire ont constaté que l’épidémie se propageait dans le troupeau avec au moins 4 nouvelles vaches infectées par la Dermatose.

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Dans les Hautes-Pyrénées, l’abattage est terminé

D’après nos informations, les 20 bovins ont été abattu dans l’exploitation de Luby-Betmont (Hautes-Pyrénées). Les camions d’équarrissage sont repartis.

500 personnes devant le lycée agricole d’Auzeville contre l’abattage d’un troupeau en Ariège

Près de cinq cents personnes sont mobilisées devant le lycée agricole d’Auzeville, au sud-est de Toulouse, pour dire leur opposition à l’abattage des vaches atteintes de dermatose nodulaire.

L ire notre article.

“On a subi la violence de l’État” juge le président de la chambre d’agriculture du Gers présent en Ariège

Le président de la chambre consulaire du Gers, Lionel Candelon, évoque la soirée d’affrontements vécue avec d’autres agriculteurs aux Bordes-sur-Arize (Ariège). L’ancien président de la Coordination rurale Occitanie dénonce une gestion “violente” de l’Etat et des forces de l’ordre.

Lire l’interview .

La CR 47 perturbe la rocade : une nouvelle matinée de mobilisation agricole dans le Lot-et-Garonne

Après une nuit de manifestations, les agriculteurs ont bloqué plusieurs sites stratégiques à Agen avec des tracteurs et des déchets. 150 manifestants ont ensuite perturbé la circulation sur la rocade. Plus d’informations à lire dans notre article .

Dans les Hautes-Pyrénées, 20 vaches vont être abattues 

Sur l’exploitation de Luby-Betmont, dans les Hautes-Pyrénées, les camions d’équarissage sont également arrivés pour procéder à l’abattage des vaches. Une vingtaine de bovins sera tuée dans la matinée d’après nos informations.

40 vaches ont déjà été abattues à 10h30

Selon nos informations, 40 bêtes ont été abattues à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Les vaches devront être vaccinées obligatoirement dans 8 départements 

8 départements, dont 6 en Occitanie, sont désormais concernés par la vaccination obligatoire des bovins pour lutter contre la propagation de la DNC a annoncé le ministère de l’agriculture : Ariège, Aude, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Landes.

Abattage imminent 

D’après notre journaliste sur place, deux camions d’équarrissage viennent d’arriver au sein de l’exploitation. L’abattage des 207 vaches devraient rapidement commencer.

Blocages, fumier, pneus… les agriculteurs du Tarn s’embrasent à leur tour face aux abattages de troupeaux

Après l’Ariège, c’est dans le Tarn que les agriculteurs en colère ont manifesté ce jeudi soir contre l’abattage systématique des troupeaux. Près de 200 agriculteurs et 50 tracteurs ont ciblé la rocade d’Albi ou certains ronds-points.

Lire notre article pour davantage de précisions.

40 000 bovins devront être vaccinés dans les Pyrénées-Atlantiques

40 000 bovins de 660 élevages des Pyrénées-Atlantiques vont devoir être vaccinés après la confirmation d’un cas positif de dermatose nodulaire dans un élevage des Hautes-Pyrénées.

Serge Papin, ministre du commerce : “La solution, c’est le vaccin”

Serge Papin a appelé à vacciner les bovins pour empêcher la propagation des cas de dermatose nodulaire contagieuse, vendredi sur Europe 1, dans un contexte de mobilisation d’agriculteurs qui s’opposent à l’euthanasie de bovins ordonnée par le gouvernement. “La solution, c’est le vaccin”, a-t-il affirmé, “pour éviter la propagation et contrôler cette dermatose qui est un vrai fléau”.

La réaction de Jean-Luc Mélenchon

Sur X, Jean-Luc Mélenchon a réagi suite aux affrontements entre agriculteurs et forces de l’ordre en Ariège. “Quelle incroyable violence a encore été déployée aujourd’hui au-delà de la tombée du jour contre les paysans qui refusent l’abattage de leur troupeau entier en cas de contamination d’une bête”, a écrit le chef de file de La France Insoumise.

Manifestation à Saint-Gaudens hier soir

Hier soir, à Saint-Gaudens, des déversements ont eu lieu en centre-ville. Un rassemblement s’était organisé au rond point de l’autoroute.

Les agriculteurs ont libéré les péages bloqués sur plusieurs autoroutes 

La présence de manifestants à proximité des voies de péage, perturbant la circulation sur plusieurs échangeurs du réseau, notamment sur l’A9 au niveau de Narbonne Sud (n°38) et dans le secteur toulousain sur l’A61 au niveau de Villefranche de Lauragais (n°20), est terminée. VINCI Autoroutes recommande cependant de bien s’informer avant tout déplacement.

L’accès à l’exploitation toujours bloqué, le cheptel pas encore abattu

D’après nos informations, l’accès au Gaec des Bordes-sur-Arize est toujours bloqué ce matin. Une quinzaine de protestataires sont présents sur place et des vaches vivantes sont toujours visibles.

Carole Delga annonce d’une aide d’urgence de 300 000 € pour les éleveurs touchés et appelle au calme

Sur Instagram, la président de la région Occitanie a annoncé une aide d’urgence à hauteur de 300 000€ pour les éleveurs touchés par la DNC. “J’entends la détresse, l’injustice, la colère. Je suis de tout cœur avec ces femmes et ces hommes désespérés, effondrés par ces situations exceptionnellement difficiles. Face à ces drames, nous devons, collectivement, rester unis et lucides”, a notamment écrit Carole Delga. “J’appelle chacun au calme, au sang-froid et à la responsabilité : la priorité est d’endiguer la maladie, protéger nos cheptels et éviter de nouveaux foyers”, ajoute-t-elle.

4 interpellations en Ariège hier soir

Sur RTL, le ministre de l’Intérieur a annoncé que 4 personnes avaient été interpellées hier soir en Ariège. “Près de 500 manifestants ont voulu empêcher cette opération d’abattage”, a déclaré Laurent Nunez au micro de nos confrères.

Les images impressionnantes des affrontements

Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos ont été diffusées tard hier soir, montrant les affrontements entre certains agriculteurs et les forces de l’ordre.

Manuel Bompard apporte son soutien aux éleveurs

“Honte à ce pouvoir qui répond par la répression à des revendications et à une colère légitime”, a-t-il écrit sur X.

“Situation sous contrôle” en Ariège

La préfecture de l’Ariège a fait le point sur la situation tard ce jeudi soir. “La situation est sous contrôle”, indique-t-elle. Près de 300 agents ont été mobilisés (police nationale, gendarmerie, et sapeurs-pompiers) toute la journée hier. “L’action conjointe des forces de sécurité intérieure a permis de sécuriser l’exploitation agricole”, précise-t-elle encore. “Le préfet de l’Ariège condamne les violences (jets de projectiles, de cocktails Molotov) à l’encontre des forces de l’ordre et les remercie pour leur professionnalisme dans les situations parfois tendues et difficiles qu’ils ont vécues. Ils ont su agir de façon parfaitement maîtrisée”, a-t-elle ajouté.

Opération surprise à Agen, dans le Lot-et-Garonne

En pleine nuit, la CR 47 a mené une opération surprise à Agen. Peu avant 0h30, les premiers tracteurs de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne ont, sans crier gare, pris possession de l’avenue du Général-de-Gaulle dans la nuit de jeudi 11 à vendredi 12 décembre.

Pour en savoir plus, notre article est à lire juste ici .

Les questions que vous vous posez sur la DNC 

Encore inconnue en France il y a peu, la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) compte désormais plusieurs foyers dans l’Hexagone. Maladie virale redoutée chez les bovins, elle est classée en catégorie A par le droit européen et appelle des mesures d’éradication immédiate. Voici ce qu’il faut savoir sur ce mal qui provoque des tensions dans le monde agricole.

Lire notre article

Nuit d’affrontement dans l’Ariège autour de la ferme des deux frères

Ils ont tout fait pour repousser les forces de l’ordre. Hier, près de 500 agriculteurs étaient rassemblés tout au long de la journée aux Bordes-sur-Arize afin de soutenir deux frères dont le chaptel de 208 vaches doit être abattu.

Si la journée a été plutôt calme, la situation est devenue très tendue le soir et les deux camps se sont violemment affrontés dans la soirée. Certains agriculteurs, qui avaient mis en place des barrages pour ralentir les gendarmes, ont lancé des projectiles. Les forces de l’ordre, quant à elles, ont fait usage de gaz lacrymogène.

Ouverture de ce direct

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct.