À près d’un mois du début de la saison 2026 de l’ATP, les athlètes du circuit s’activent pour se préparer au mieux et, même durant cette période, doivent de soumettre à des contrôles antidopages.
Il fallait que ça sorte. Actuellement à Prague (République tchèque) afin de se préparer au mieux pour la saison 2026 de l’ATP qui débutera le 2 janvier prochain, Marketa Vondrousova s’est lâchée, ce mercredi soir sur ses réseaux sociaux. La Tchèque, 34e au classement WTA, finaliste de Roland-Garros 2019 et sacrée en 2023 à Wimbledon, s’est montrée très agacée à propos de la venue d’un contrôleur antidopage.
“Chaque jour, nous sommes tenues d’être chez nous pendant une heure précise pour le contrôle antidopage. Je respecte cette règle, chaque jour, sans exception” a-t-elle d’abord précisé. Avant d’évoquer son expérience de ce mercredi 3 décembre. “Ce soir pourtant, un contrôleur est arrivé à 20h15 et m’a dit que l’heure que j’avais déclarée n’avait aucune importance et que je devais être contrôlée immédiatement” a-t-elle indiqué.
ud83dudea8 « EST-IL NORMAL QUE DES AGENTS ANTIDOPAGE SOIENT ASSIS DANS NOTRE SALON LE SOIR EN ATTENDANT QUE NOUS URINIONS ? »
Championne à Wimbledon en 2023, Marketa Vondrousova ud83cudde8ud83cuddff lance un coup de gueule sur ses réseaux sociaux. ud83eudd2c
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— Univers Tennis ud83cudfbe (@UniversTennis) December 3, 2025
“Lorsque j’ai fait remarquer que c’était en dehors de ma fenêtre de contrôle et que cela constituait une intrusion grave dans ma vie privée, on m’a répondu : ‘C’est la vie d’une athlète professionnelle.’ Est-il normal que des agents antidopage soient assis dans notre salon le soir en attendant que nous urinions ?” a-t-elle demandé sur son compte Instagram.
“Il ne s’agit pas d’éviter un contrôle, il s’agit de respect” a-t-elle tenu à préciser. Avant de poursuivre : “Le respect des règles que nous suivons, et du droit à une vie personnelle après une longue journée d’entraînement et de compétition. Les règles doivent s’appliquer à tout le monde. Même à ceux qui sont chargés de les faire respecter.” En octobre, Jessica Pegula, cinquième mondiale, avait également critiqué le système antidopage.