L’enquête sur la collision mortelle sur la D921 progresse lentement. Les analyses toxicologiques du conducteur de 17 ans, cruciales pour l’enquête, sont toujours attendues. L’émotion reste vive à Estancarbon et Saint-Gaudens.
Quatre jours après le drame qui a coûté la vie à une fillette de 8 ans sur la D921, l’enquête avance à pas lents. La mère de la victime, initialement en urgence absolue, ainsi que la seconde fillette, sont désormais dans un état stabilisé. Ce samedi, aucune évolution notable n’a été communiquée par le parquet de Saint-Gaudens. Les investigateurs poursuivent leurs vérifications, mais plusieurs éléments clés manquent encore pour éclairer précisément les circonstances de la collision frontale survenue mardi en fin d’après-midi.
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Les analyses toxicologiques du jeune conducteur de 17 ans, toujours hospitalisé au sein de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Purpan, n’ont pas encore été transmises. Elles seront pourtant déterminantes pour comprendre si un éventuel facteur aggravant – alcool, stupéfiants ou médicament – pourrait expliquer le dépassement interdit qui aurait précédé l’impact. Les enquêteurs attendent également les conclusions des premières expertises techniques, notamment celles sur la vitesse, la trajectoire des véhicules et les traces relevées sur la chaussée.
Dans ce contexte, aucune information judiciaire n’a pour l’instant été ouverte. Le parquet précise qu’il est encore “trop tôt” pour se prononcer sur d’éventuelles poursuites ou sur une mise en cause formelle du jeune conducteur, tant que tous les éléments médicaux et scientifiques ne sont pas disponibles. L’ouverture d’une information reste toutefois une étape probable au vu de la gravité des faits, mais elle ne pourra intervenir qu’une fois les données consolidées.
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En attendant, l’émotion demeure particulièrement vive à Estancarbon, où vit la famille, comme à Saint-Gaudens, où le drame s’est produit.