Grosse défaite en Italie pour la première journée de Challenge Cup, état d’esprit à démontrer pour la réception des Ospreys samedi 13 décembre… Joe Snyman, l’entraîneur de l’US Montauban, avait de nombreux sujets à évoquer en conférence de presse d’avant-match, mercredi 10 décembre 2025.
Après Jérémie Maurouard, c’est le coach des avants de l’US Montauban qui s’est présenté en conférence de presse d’avant-match, mercredi 10 décembre 2025. Joe Snyman est revenu sur sa déception face aux résultats de ses hommes contre les Zebre de Parme lors de la première journée. Il prévient aussi ses joueurs de la difficulté de recevoir les Gallois des Ospreys, un club qu’il a souvent rencontré lorsqu’il évoluait sous les couleurs de Llanelli.
Pouvez-vous revenir cette lourde défaite aux Zebre (7-49) ?
On avait vraiment envie d’aller en Italie avec de l’ambition. Il y a des moments où on est dans le match, mais je pense qu’on a lâché trop de choses. On n’a pas été assez concentré sur des choses simples. Ce n’est pas la faute d’une personne en particulier. Collectivement, on n’était pas au niveau auquel on voulait être.
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Pourquoi ?
Je pense qu’il y a plusieurs raisons. Déjà, il ne faut pas se chercher d’excuses. Oui, il y avait des jeunes, on a fait tourner un peu l’équipe, mais ce n’est pas le problème. Tout le monde doit avoir envie de jouer. On avait l’opportunité de faire un bon match et on est passé à côté.
Sur quoi avez-vous mis l’accent cette semaine ?
Sur la précision dans nos gestes. On avait préparé des choses contre les Zebre que l’on n’a pas exécutées. Je pense que c’est notre principal problème. Peut-être que certains mecs avaient aussi envie de montrer des choses individuellement. Mais on ne va pas leur reprocher de vouloir s’exprimer. On doit réfléchir collectivement à ce qui n’a pas fonctionné. Il faut rester calme et travailler.
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Les joueurs ont-ils lâché mentalement avec cette période difficile depuis la défaite contre Toulouse à Sapiac (7-49) ?
Je ne pense pas. À Parme, il y a plusieurs actions qui tournent en leur faveur. Ils gardent le momentum. Sur un essai, il y a peut-être un en-avant mais les Italiens ne s’arrêtent pas de jouer, le troisième ligne prend le ballon et va marquer… Il a très bien joué le coup. Ce n’est pas dans notre culture, pas dans notre ADN de lâcher. J’espère qu’on n’a pas perdu ça depuis l’an passé parce que c’est notre force : ne jamais arrêter.
Comment abordez-vous la réception des Ospreys ?
Les Gallois sont costauds. J’ai eu la chance de beaucoup jouer contre des Osprey quand j’étais joueur à Llanelli. C’est une équipe que j’ai beaucoup respectée, qui est costaud devant, qui anime bien les choses derrière. C’est une équipe qui va partir avec des ambitions, ils veulent jouer cette compétition à fond… Évidemment, le contexte gallois est tendu en ce moment mais ils ont prouvé ces 10-12 dernières années qu’ils sont très forts.
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Ils ont réussi à remonter un retard de 21 points contre le Connacht la semaine dernière, ça prouve leur forcer mentale aussi…
Oui, avec tout ce qu’il se passe, ils veulent montrer qu’ils font du bon boulot, qu’ils méritent d’avoir des clubs de haut niveau et de pouvoir continuer à avoir des franchises dans le pays. Ils auront beaucoup de motivation.
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Sont-ils supérieurs à Parme ?
Ce sont deux équipes différentes. Ils ont eu des difficultés par le passé. Mais les Ospreys ont battu des grosses équipes durant les 12 derniers mois.
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Vous comprenez le Gallois ?
(Il rit) Non, c’est une langue belle mais très difficile à apprendre. Je ne pourrai pas faire la traduction !
Quel est le but, en fait, samedi 13 décembre ?
Retrouver un peu de ce qu’on a déjà produit cette année. À part contre Toulouse, on a toujours té au contact. Je ne crois pas qu’on a perdu ça même si ça fait trois matchs qu’il y a de gros scores. Il faut travailler sur des choses simples, sur ce qu’on sait faire. On ne peut pas dire qu’on s’en fout des matchs européens. Jamais. Le mec qui a la chance de jouer doit montrer qu’il mérite sa place. On a vraiment des ambitions dans cette compétition. Tout le monde est excité par ce nouveau challenge de jouer des Italiens, des Gallois, des Irlandais. Ce sont des équipes contre lesquelles on ne joue jamais d’habitude.