Après enquête, l’Union cycliste internationale a rendu son verdict ce lundi 11 août, après que la jeune femme a relaté un incident survenu avec le cycliste de 36 ans.
Le monde du VTT est secoué par une affaire grave. Edgar Carballo Gonzalez, coureur espagnol spécialiste de la descente et de l’enduro, a été suspendu un an par l’Union cycliste internationale (UCI) pour harcèlement sexuel, suite à un incident survenu lors d’une épreuve officielle.
La décision de l’UCI a été rendue publique ce lundi 11 août après enquête menée par sa Commission d’éthique. Cette dernière a statué sur une plainte déposée via la plateforme confidentielle UCI SpeakUp par une athlète victime d’un comportement à caractère sexuel non consenti. L’incident s’est déroulé dans le van de la plaignante, stationné dans le parking officiel d’une course inscrite au calendrier international.
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Selon le rapport officiel, Edgar Carballo Gonzalez a fait preuve d'”avances sexuelles avec contacts physiques inappropriés” envers la victime, malgré le refus explicite de celle-ci, qui lui avait indiqué qu’ils n’auraient aucune relation, car elle avait un petit ami. Pire encore, le vététiste a utilisé le mot “viol” dans ce contexte, un élément aggravant qui a profondément porté atteinte à la dignité de la coureuse.
La Commission d’éthique de l’UCI a conclu que les actes de Carballo Gonzalez constituaient un harcèlement sexuel, en violation de l’article 6.4 du Code d’éthique (protection de l’intégrité physique et mentale) et de l’article 2.3 de l’annexe 1 du Code (harcèlement sexuel). En conséquence, l’Espagnol de 36 ans est suspendu pour une durée d’un an de toute activité liée au cyclisme.
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L’UCI rappelle toutefois que Carballo Gonzalez dispose du droit de faire appel de cette décision devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). L’instance internationale a par ailleurs réaffirmé son engagement “indéfectible” à protéger l’intégrité du cyclisme et à garantir un environnement sûr pour tous les sportifs.