December 11, 2025

Dominique Pelicot : "Je la ceinture, je lui mets une clé dans le cou…" Ce qu’il a dit pendant une expertise psychologique

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Mis en examen pour viol et meurtre, et pour tentative de viol, Dominique Pelicot a été interrogé au cours d’une expertise psychologique en juillet dernier. BFMTV publie le contenu.

Un an après sa condamnation à 20 ans de prison pour viols aggravés sous soumission chimique de son ex-femme Gisèle, Dominique Pelicot n’en a pas fini avec la justice. Il est mis en examen pour le meurtre de Sophie Narme en 1991 et une tentative de viol en 1999. Dans ce cadre, une psychologue l’a interrogé pendant deux jours en juillet dernier. BFMTV s’est procuré ses déclarations.

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Dominique Pelicot avait tenté de violer une agente immobilière de 19 ans, en mai 1999, en Seine-et-Marne. Il prend rendez-vous pour visiter un appartement, porte sur lui un flacon d’éther et de la ficelle et agresse la jeune femme une fois seuls à l’intérieur. “Dans ma tête, je ne pense à rien jusqu’au moment où on monte. Au moment où elle me tourne le dos, je la ceinture et je lui mets une clé dans le cou et je lui demande de s’allonger sur le dos”, raconte-t-il. “Je la mets sur le dos et lui enlève le pantalon. Au moment où elle se détache, je panique, on se donne des coups de tête, je ne veux pas que ça aille plus loin”. La jeune femme a évoqué un début d’étrangement face aux enquêteurs. L’ADN de Dominique Pelicot a été retrouvé sur place.

“Je n’ai pas une tête de tueur”.

Face à la psychologue, Dominique Pelicot minimise ses actes. Un étrangement ? “Je pense que j’en suis incapable”. La tentative de viol ? “Si j’avais voulu arriver au viol complet, qu’est-ce qui m’aurait empêché de le faire ? C’est pour ça que je suis parti, j’ai eu peur qu’il y ait de la violence. Je ne voulais pas lui faire de mal”. Il précise même : “Si je n’avais pas eu d’enfants, je me serais rendu”. Et d’assurer : “Je n’ai pas une tête de tueur”.

Qu’on me traite de pervers ok, mais je ne suis pas un tueur !”

À propos cette fois du viol et du meurtre de Sophie Narme en 1991, le scénario est ressemblant. La jeune femme de 23 ans devait faire visiter un appartement en décembre 1991 dans le nord de Paris. Dominique Pelicot nie farouchement toute implication dans cette affaire et son ADN n’a pas été retrouvé. “J’ai la sensation qu’on veut me faire porter un chapeau qui est trop grand pour moi. Qu’on me traite de pervers OK, mais je ne suis pas un tueur !”, déclare-t-il pendant l’expertise. Le cadavre de Sophie Narme devrait être exhumé dans les prochains mois après un feu vert de la justice.

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Dans ses conclusions, la psychologue a souligné les propos parfois “sidérants” de Dominique Pelicot et décrit un homme totalement dénué d’empathie, qui minimise ses actes en permanence.

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