À mi-parcours, les filles du TUC sont dans les temps de passage fixés. De quoi espérer de belles choses en seconde partie d’exercice.
Tout se passe comme prévu pour les hockeyeuses du TUC. En reconstruction après la perte de joueuses importantes et un changement d’entraîneur, les Tuc’ettes n’ont pas douté et sont actuellement quatrièmes. Un début de saison que Greg Lacoste, l’entraîneur, juge : “Plutôt bon. Je pense que l’on est à notre place, 3ᵉ/4ᵉ, en vue du “Final Four” de fin de saison. Puis pour ce qui est du jeu, on finit plutôt bien avec deux victoires à Paris 4-0 puis ce nul un peu frustrant sur la dernière journée contre le Stade Français à la maison.”
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Finalement, le temps d’adaptation qui aurait pu être craint, n’a pas eu d’effet sur le groupe. “On perd notre meilleure joueuse, quasiment la moitié de l’équipe donc mine de rien c’est un renouveau. Il y a de plus en plus de jeunes qui sont intégrées. Tout ça est un peu long, mais finalement ça se passe bien. Les principes de jeu commencent à rentrer et nos derniers résultats le prouvent. C’est excitant pour la suite.”
Surfer sur la dynamique
Cap sur la seconde partie de saison qui s’annonce bouillante sur le terrain du complexe du Château de l’Hers. N’ayant disputé que deux rencontres à domicile, pour cinq déplacements, le TUC accueillera logiquement cinq rencontres sur la phase retour, un avantage qu’il faudra faire fructifier.
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Pour cela, il pourra compter sur le sang neuf apporté par les jeunes du club, l’un des objectifs du TUC et de son coach. “De plus en plus de jeunes prennent de la place et répondent présent. Comme Daphné (Prieto) qui a 16 ans et qui joue quasiment tous les matchs. C’est l’exemple typique de ce que l’on veut mettre en place.” Pareil pour Agathe Grunenwald qui fait un match sur deux dans les buts toulousains et qui permet, sur le terrain, une cohésion malgré un effectif très hétéroclite. “On va de 16 à 60 ans, et malgré ces écarts d’âges, de cultures et de personnalités, on sent vraiment une équipe soudée sur le terrain.” Ne reste plus qu’à confirmer en seconde partie de saison, après une interminable trêve de quatre mois. “C’est très compliqué à vivre. On était en train de monter crescendo donc c’est frustrant. Il faudra surfer sur cette fin d’année pour aller disputer ce Final Four, ce serait déjà énorme.”

