Reportage
Le trafic de cette drogue de la famille des amphétamines déployé par l’ancien régime de Damas a plongé de nombreux Syriens dans la dépendance. A Afrin, un centre de réhabilitation aide les patients à se reconstruire.
Le soleil décline doucement sur les oliveraies d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, à une trentaine de kilomètres de la frontière turque. Au sommet d’une colline du quartier d’Al-Ashrafiya, qui domine la ville, se dresse une villa blanche face à une mosquée au dôme doré. Avec ses colonnades d’inspiration romaine, ses toits de tuile, sa piscine vide et son petit jardin en retrait, le lieu, planté au milieu d’un camp de déplacés, a l’allure d’un improbable havre de paix. C’est ici qu’a ouvert, en mars 2024, le Hope Center.
Ce centre de réhabilitation dédié aux addictions aux drogues, financé à hauteur de 1,2 million d’euros par le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères français, fait figure d’exception dans le paysage syrien. A la différence des rares établissements similaires du pays, il propose un acco…
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