Le président de la FIFA obtient la nationalité libanaise : pourquoi cette décision suscite la colère d’associations de droits des femmes

Le président de la Fédération internationale de football association, Gianni Infantino, a récemment obtenu la nationalité libanaise, sans avoir un lien direct avec le Liban. Ce dernier étant italo-suisse.

Cette nouvelle nationalité, il ne l’a donc pas obtenue par lien de parenté, mais par la grâce d’un décret présidentiel. Joseph Aoun, président du Liban, le signera après l’accomplissement d’ultimes formalités juridiques, détaille L’Équipe.

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“Je suis déjà Libanais depuis de nombreuses années, donc c’est une bonne chose de le formaliser” avait-il expliqué au micro de la chaîne libanaise LBCI, en faisant référence à sa femme, Lina Al-Ashkar, qui est libanaise et avec qui il a eu quatre enfants.

Cependant, cette décision fait polémique auprès des associations des droits des femmes au Liban. Car dans ce pays, la nationalité se transmet uniquement pas les pères, malgré les multiples demandes pour qu’elle puisse aussi se transmettre par les mères.

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“L’État peut accélérer l’obtention d’un troisième passeport pour une personnalité étrangère, alors que les Libanaises ne peuvent pas obtenir ce passeport pour leurs enfants ou conjoints, même s’ils ont vécu ici toute leur vie”, déplore Ali Hamieh, jeune Libanais, auprès du quotidien sportif.

Financement d’un nouveau stade

Même si le président de la FIFA a mis en avant son histoire avec son épouse lors de l’acquisition de la nationalité libanaise, une annonce a d’autant plus accentué la polémique.

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Au lendemain de cet événement, la Fédération de foot libanaise a annoncé la construction d’un stade ultramoderne à Beyrouth, la capitale, qui sera entièrement financé par la FIFA.

“Nous étudions la possibilité de construire un tout nouveau stade de 20 000 à 30 000 places”, a expliqué Gianni Infantino. La Fédération doit seulement trouver un terrain constructible.