Le deuxième ligne, capitaine et taulier de l’USC (16e, 12 pts), espère un sursaut d’orgueil de ses troupes face à Valence-Romans (3e, 31 pts), ce vendredi 14 novembre à Albert-Domec, à l’occasion de la 11e journée de Pro D2 (19h30).
Comment avez-vous perçu votre revers à Dax ?
C’est une très mauvaise opération pour nous. Il y a beaucoup de frustration, mais on ne s’est pas donné les moyens pour l’emporter. En termes de contenu, de discipline, d’erreurs individuelles, c’est le pire match qu’on ait fait.

Et la suite, c’est une réception à Domec de Valence-Romans, actuel troisième…
C’est une grosse équipe. Le VRDR joue très bien au rugby. C’est un bel effectif, il mérite sa place en ce moment. Il fout des « taules » à tout le monde à domicile, a aussi gagné à Provence Rugby, ce qui n’est pas une mince affaire. Mais il s’est construit petit à petit, est en train de monter en puissance, et là, il arrive un peu, je pense, à l’apogée de son truc…
Vous allez retrouver deux anciens coéquipiers, Louis Marrou et Lucas Meret…
Ils font une très belle saison. Lucas fait partie des meilleurs réalisateurs de Pro D2 et Louis, qui marque très souvent, est un très bon joueur reconnu dans cette Pro D2. Ça va être bien sûr deux joueurs à surveiller pour nous, même s’ils ont aussi d’autres atouts. Que ce soit devant ou derrière, ils ont vraiment une très belle équipe et sont vraiment complets.
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Même si Mont-de-Marsan et Béziers restent derrière vous au classement britannique, cette fois, n’est-ce pas défaite interdite à la maison ?
On a déjà laissé trop de points en route à la maison. On aurait pu accrocher une ou deux victoires : Biarritz, Colomiers et même Agen. Mais le problème, et c’est notre mal récurrent cette saison, c’est qu’on essaie de produire, on ne score pas et on est punis à chaque fois. C’est notre gros point noir et il va falloir le régler très rapidement car cette Pro D2 est impitoyable si tu commences à prendre du retard…
Ce second bloc devait pourtant être celui de la confirmation d’un premier plutôt abouti (9 points). Comment l’expliquer ?
L’explication, c’est qu’on est trop stériles en attaque et on donne des points trop facilement aux adversaires. Au premier bloc, on a réussi, à l’énergie, à passer un match, notamment Oyonnax. Mais après, on voit qu’en Pro D2, même avec toute l’énergie et tout ce qu’on peut y mettre, si on n’y met pas du contenu et autre chose, ça ne suffit pas. C’est sur ça qu’on essaie d’axer notre travail. Et surtout de scorer sur nos temps forts parce que c’est ce dont on a besoin.
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Quel peut être le message d’un capitaine dans ces moments-là ?
Même s’il ne faut pas s’affoler, il faut quand même prendre conscience de la situation dans laquelle on est. Mais il ne faut pas non plus que ça nous mine. Il faut aller de l’avant, continuer de travailler pour progresser et surtout ce que l’on s’est dit, c’est qu’on est un groupe, il faut qu’on soit unis. On savait que cette année, il y aurait de bons moments, et d’autres où on serait dans la tempête. Là, on y est, et il faut s’en sortir. Et il n’y a que collectivement que l’on y parviendra. Le mot d’ordre, c’est d’aller tous de l’avant, de travailler, et de vite regagner des matchs parce que c’est ça aussi qui peut nous faire basculer. Cette confiance que l’on a un peu perdue, il faut qu’on la retrouve, et il n’y a que dans la victoire que tu retrouves de la confiance.

