La tuberculose bovine plane sur deux élevages gersois. L’abattage de deux taureaux est prévu mais le débat sur les indemnisations n’est pas clos. L’enjeu pour les éleveurs : compenser les pertes et assurer un remplacement rapide.
Le 19 novembre dernier, un arrêté préfectoral a été pris concernant deux élevages gersois sur des suspicions de tuberculose bovine concernant deux taureaux. Ce lundi, des expertises sont menées sur place mais pour l’heure, l’abattage préventif des bêtes ne serait pas fixé par les services de l’État.
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“Ce lundi, il y a eu des constatations d’expertise. Les derniers résultats sont négatifs à la tuberculose, mais malheureusement, il faudra procéder à l’abattage des deux animaux concernés. C’est le cadre du protocole national qui le prévoit, explique Lionel Candelon, président de la Chambre d’agriculture du Gers. Concernant les indemnisations proposées, nous sommes largement en dessous des valeurs de remplacement. Il va donc y avoir un bras de fer avec l’État pour obtenir des indemnisations à la hauteur des pertes subies par nos deux éleveurs.”
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Selon le dirigeant de la chambre consulaire gersoise, l’abattage a été suspendu pour une semaine. “Cela nous laisse quelques jours pour obtenir une garantie de l’État […] Entre la valeur de remplacement et le temps nécessaire pour retrouver deux taureaux, il y a un vrai problème de durée : cela impacte les vêlages et la mise en insémination des vaches. Notre but est donc de remplacer les animaux au plus vite, mais pour cela, il faut une indemnisation à la hauteur.”

