Carcassonnais d’adoption, le demi de mêlée formé à l’Usap dispute sa 5e saison sous le maillot “jaune et noir”. Interview à l’heure de recevoir Vannes, ce vendredi soir (19h), dans le cadre de la 13e journée du Championnat de France de deuxième division.
À la signature de votre contrat avec l’USC début 2023 (il évoluait à Massy), vous vous étiez engagé dans un club de Pro D2 qui a finalement été relégué en Nationale. Que change le fait de retrouver la Pro D2 aujourd’hui ?
C’est forcément une satisfaction. Pour être honnête, on ne pensait pas remonter aussi rapidement. On était une équipe en reconstruction. Il y a eu l’arrivée de Bernard (Goutta, NDLR) qui nous a fait beaucoup de bien. On est montés et maintenant, on essaie de se dépatouiller dans cette Pro D2. Notre début de saison est assez compliqué mais on travaille pour challenger ces équipes, notamment Vannes qui vient ce week-end.

Le calendrier vous propose régulièrement à domicile les équipes en forme du moment. Est-ce démoralisant ou plutôt euphorisant ?
La Pro D2 est assez relevée et le top 6 change fréquemment. C’est vrai que l’on reçoit de grosses équipes. Maintenant, on est montés pour jouer des matchs comme ça. Et ce n’est que du bonheur.
À domicile, vous êtes régulièrement très proches de transformer des défaites en succès. Enrage-t-on ou au contraire se dit-on qu’on n’est pas loin et que cela va finir par tourner ?
Un peu des deux. Cela ne se joue pas à grand-chose et j’espère qu’on ne va pas le regretter en fin de saison. En tout cas, on travaille pour gommer ces fins de matchs à suspense, mais aussi pour les entamer du mieux possible.
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Quand on est joueur, regarde-t-on la position du futur adversaire ou est-ce que cela importe peu ?
Personnellement, je ne regarde pas le classement. Après, on sait que Vannes est une grosse équipe, et même si elle était 5e ou 6e, ça ne changerait pas son niveau. Là, il s’avère que le RCV est premier, il le mérite, il fait un très, très gros début de saison. Maintenant, je le répète, on ne regarde pas spécialement.
Par rapport au match de Provence où vous avez été très solides durant 55 minutes avant que tout s’effondre un peu (16-48), comment le groupe a réagi cette semaine ?
On est un peu frustrés sur la fin du match forcément, mais bien sûr qu’il y a des motifs de satisfaction. On fait 50 très, très bonnes minutes et on met à mal cette équipe. Après, le groupe reste soudé. Il faut gommer les trente dernières et on travaille pour ça.
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Les sorties de camp avaient été très bonnes à Aix sur les 50 premières minutes avant de vous faire punir sur un mauvais jeu au pied. Sur le rugby d’hiver, est-ce justement important de les assurer ?
Ça a marché sur nos 50 premières minutes donc forcément que c’est important. Après, on a un peu déjoué. Je pense que c’est dû à la fatigue et on l’a payé cash face à cette équipe qui a l’habitude de jouer sur terrain synthétique en plus. Ils ont bien joué. À nous d’être plus consistants et constants sur ces fins de matchs, même malgré la fatigue.

