Une femme française de 39 ans qui réside en Suisse a été interpellée de l’autre côté de la frontière après que son appartement a pris feu.
L’enquête progresse et le mystère semble se lever après la découverte, par un pêcheur, d’un cadavre coupé en deux sur la commune de Fédry (Haute-Saône), ce samedi 1er novembre.
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Ce mardi 4 novembre, la radio RTL a dévoilé qu’une femme française de 39 ans a été interpellée par les autorités suisses. “Une habitante du village de Sainte-Croix (situé à 10 km de la frontière, NDLR) a été placée en détention provisoire après son arrestation le 2 novembre 2025, par une patrouille des gardes-frontières suisses (OFDF)”, a confirmé ce mercredi matin la justice du canton de Vaud.
150 km pour dissimuler le cadavre ?
La trentenaire est suspectée d’avoir séquestré, puis tué son propriétaire, un Suisse de 75 ans porté dont la disparition a été le 31 octobre, avant de parcourir près de 150 km pour dissimuler son cadavre, de l’autre côté de la frontière.
Lors de son audition, la jeune femme a nié les faits selon RTL, alors que son appartement a pris feu ce dimanche 2 novembre, avant que cette dernière ne soit arrêtée par des douaniers suisses quelque temps après. À ce stade, la suspecte est toujours présumée innocente, rappellent les autorités, qui mènent l’enquête conjointement avec le parquet de Vesoul et la section de recherche de Besançon, souligne France 3 Bourgogne Franche-Comté.
“Aucun suspect” n’a été interpellé en France, a précisé mardi après-midi dans un communiqué le procureur de la République de Vesoul, Arnaud Grécourt.
Analyses en cours
À l’heure actuelle, des analyses sont toujours en cours pour établir si le corps mutilé retrouvé à Fédry est bien celui du septuagénaire. Découvert sur les berges de la Sâone, le cadavre, seulement vêtu d’un caleçon, était “sectionné en deux parties au niveau de la taille et recouvert d’une substance blanche”, ajoute le magistrat. Il portait “une brûlure au niveau du dos, plusieurs plaies sur le crâne, sur une main, au niveau des cervicales et au niveau du tronc”.
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Le procureur a également évoqué des plaies sur les mains “évocatrices de lésions de défense”, alors que le décès remonterait à moins de 24 heures avant la découverte du corps.
D’après les premiers résultats de l’autopsie, la victime aurait succombé à une hémorragie due à une blessure par arme blanche à la poitrine. Son corps aurait été découpé après le décès.