Une semaine après avoir péché dans la lutte aérienne à Brive, Alexandre Borie et les Columérins veulent rectifier le tir, conscients de l’importance que ça va prendre dans les semaines à venir. Rendez-vous en match avancé, à Michel-Bendichou, jeudi 4 décembre. Coup d’envoi de cette 13e journée du Championnat de France de deuxième division : 21 heures.
Colomiers Rugby a de nouveau l’honneur d’ouvrir le bal, pour cette 13e journée, une semaine après un déplacement en Corrèze soldé par une défaite (27-18). Au-delà des ballons portés qui ont coûté essais et cartons jaunes, l’entraîneur principal Florian Nicot a pointé un aspect en particulier.
“À chaud, j’avais l’impression qu’on avait perdu largement la lutte aérienne. Dans les faits, c’était 55/45 mais on l’a quand même perdue. Et ça fait plusieurs matchs que c’est le cas.” La sortie de Vincent Pinto sur blessure (35e) a sans doute désorganisé le triangle arrière. L’arrière Alexandre Borie témoigne : “On entre dans le rugby d’hiver, alors l’occupation et la lutte aérienne sont des secteurs dans lesquels on doit élever le niveau. C’est mon fonds de commerce, ça fait partie de mes qualités, et je concède que c’était dans la concentration personnelle et la technique…”
Les “seconds ballons”, clé du rugby actuel
Soucieux de montrer un autre visage cette semaine, l’ancien Massicois poursuit : “Beaucoup d’équipes ne vont pas forcément au duel mais cherchent simplement à claquer la balle, un phénomène qui vient du 7. Il faut trouver une stratégie pour défendre ça.”
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La règle interdisant les escortes a ouvert la voie à de vraies batailles équitables. “C’est du duel, et il n’y a pas grand-chose à faire. Hormis le fait qu’on travaille surtout la gestion tactique, la circulation des joueurs et la pression sur le frappeur, précise Florian Nicot. C’est un ensemble de choses.” Qui comprend ces seconds ballons, fruit des “claquettes” évoquées par Alexandre Borie. “C’est une arme offensive hyper-importante. Si on travaille bien la stratégie là-dessus, on peut profiter de situations où l’équipe se replace et est désorganisée. Situations qu’on va retrouver beaucoup dans ces conditions hivernales.”
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Ce qui nous mène à cette réception de Grenoble, où les conditions climatiques seront comparables. Si le FCG n’utilise pas cette forme de jeu à outrance “comme Vannes”, et joue malgré tout “pas mal à la main”, dixit Borie, Colomiers devra quand même s’attendre à ces phases de jeu en grand nombre. Après avoir piqué sa crise en septembre-octobre, Grenoble n’a pas encore pris la pleine possession de ses moyens.
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Toutefois, les progrès dans les résultats témoignent d’une progression mentale. Et à défaut de convaincre sur le terrain, Jeff Dubois et ses hommes se replacent petit à petit dans la course à la phase finale. “Une équipe très costaude, complète, et dangereuse dans tous les secteurs du jeu.” L’affiche du jeudi soir n’a pas été choisie au hasard.