L’arrière d’aile norvégien du Toulouse FC Aron Dönnum indisponible, son compatriote Kamanzi, l’expérimenté Sidibé et le Pitchoun Messali se disputent le poste. États des lieux alors que, samedi 6 décembre, se profile la réception de Strasbourg dans le cadre de la 15e journée du Championnat de France (19h).
La vérité des chiffres. Ils ne mentent jamais. Depuis l’ouverture du bal mi-août et un déplacement victorieux sur la Côte à Nice (1-0), Carles Martinez Novell n’a utilisé au coup d’envoi que deux joueurs pour faire l’essuie-glace dans le couloir droit de son 3-4-3 : Dönnum et Sidibé, 7 fois titulaire chacun, donc.
Le Norvégien purgeant sa sanction de 2 matchs ferme suite à son geste reconnu “blessant” par la LFP à l’endroit du Havrais Ebonog, le technicien toulousain va ainsi devoir innover samedi.
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Au vrai, à moins d’une surprise sortie du chapeau catalan, le “match” se joue entre trois éléments de l’effectif : en premier, c’est statistique, le champion du monde 2018 Djibril Sidibé ; lequel, par le jeu des chaises musicales (Gboho forfait, Aron Dönnum monté d’un cran), a occupé la place samedi passé contre l’OM sur la pelouse du Vélodrome (2-2).
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En secondes têtes de gondole apparaissent par ordre alphabétique Kamanzi et Messali. Si “Djib” semble le candidat tout trouvé, les deux autres postulants présentent des atouts à faire-valoir.
Homme à tout faire
Kamanzi, prénom Warren, est le bon soldat par définition, capable de boucher les trous un peu partout. Peut-être jamais bluffant, déploreront d’aucuns, à notre sens jamais décevant. Que donne la feuille de l’exercice en cours pour l’autre Norvégien du Téfécé cuvée 2025-2026 ? Onze apparitions dont 2 titularisations (face à Nantes et à Lyon, un nul équitable 2-2 puis un succès renversant 2-1). Une sorte de 12e homme, quoi. À son débit, le droitier de 25 ans a sorti sa meilleure copie, certainement depuis son arrivée sur les bords de Garonne, flanc gauche. C’était la saison dernière, à la… dernière journée à Saint-Étienne (victoire 3-2) – joli but à la clé en guise d’ouverture du score.
Coté aussi
Reste Rafik Messali, dont la préparation et le début de compétition ont été entachés de blessures. Résultat des courses et des comptes : quatre bouts de rencontre, d’abord à Lille où il ne put demeurer sur le terrain qu’un gros quart d’heure, touché à la cheville droite (J4, 14/09) ; puis les trois derniers matchs, coup sur coup [entré à 80e à Lorient afin de consolider le 1-1, à la 66e face à Angers (revers 1-0) et à la 76e à l’OM].
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Tempérament plus offensif selon nous que Kamanzi, cependant le Pitchoun manque sûrement encore de rythme…