December 4, 2025

1 500 colis transitent par sa boutique de 20 m² chaque mois : le commerçant croule sous les cartons et ne sait plus quoi faire

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Le secteur de la livraison de colis explose en fin d’année, mettant à rude épreuve les points relais.

Black Friday, achats de Noël : la fin d’année représente un pic d’activité pour le secteur de la livraison de colis. Ce qui n’est pas sans conséquence pour certains commerçants faisant office de point relais.

À Bressuire (Deux-Sèvres), c’est le cas de Jordan Giroire, à la tête d’une petite boutique de cigarettes électroniques : “Le coin du vapoteur”. Comme il l’explique au Courrier de l’Ouest, l’afflux de boîtes en tous genres devient un vrai casse-tête. Rien que ce mardi 2 décembre, dans son local de 20 m², 150 colis étaient en attente de retrait quand 180 autres, pour expédition cette fois, devaient être ramassés par un transporteur.

Beaucoup trop alors qu’une affiche à l’entrée de la boutique indique même que le “point relais est saturé”. “J’ai encore refusé dix livraisons ce matin, faute de place”, souffle le gérant, qui a décidé de refuser, désormais, les paquets trop volumineux.

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200 à 300 euros par mois

Près de 1 500 colis transitent chaque mois dans la boutique de Jordan Giroire, la dernière de la ville à faire partie du réseau Mondial Relay. Et le jeune d’expliquer que malgré un tel flux à gérer, il ne récolte qu’entre 200 et 300 euros par mois.

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C’est peu, l’intéressé en convient, mais “l’activité des magasins de cigarettes électroniques, de manière générale, décline, lâche sans ambages le gérant. Disons que ça occupe, et ça paye une partie du loyer”. Il estime aussi que ce point relais génère du passage en centre-ville, contribuant à maintenir un certain dynamisme.

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