Après plusieurs semaines de travaux et de tests, l’abattoir multi-espèces de Saint-Céré rouvrira temporairement lundi 1er décembre. Sous supervision préfectorale, le site doit maintenant confirmer ses progrès en hygiène, bien-être animal et autocontrôle pour retrouver définitivement son agrément sanitaire.
À Saint-Céré, l’abattoir multi-espèces, à l’arrêt depuis le 16 octobre après la suspension de son agrément sanitaire, poursuit sa remontée en puissance. Depuis plusieurs semaines, la communauté de communes Cauvaldor conduit d’importants travaux pour remettre le site aux normes. Modernisation des équipements, nettoyage approfondi, mise à jour des protocoles, formation du personnel : l’ensemble de l’abattoir a été revu afin de garantir un fonctionnement conforme.
Ces efforts ont permis de lancer une phase de test encadrée depuis trois semaines, destinée à vérifier la bonne application des nouvelles procédures. Mercredi 26 novembre, Jean-Claude Fouché, président de Cauvaldor, et Hervé Garnier, président de l’abattoir, ont ainsi accueilli Henri Thébault, vice-président de la Fédération nationale des abattoirs de proximité, ainsi que Laurent Flaujac, représentant d’Interbev. Leur visite a confirmé, selon eux, la qualité du travail engagé. Dans un communiqué, Jean-Claude Fouché veut à présent croire que les abattages réalisés “constituent un signal encourageant”.
De son côté, Claire Raulin, préfète du Lot, rappelle, après les derniers tests réalisés mercredi et jeudi, que “l’abattoir fournit un très gros travail pour répondre aux exigences qui sont posées en matière de pratique d’hygiène, de protection du bien-être animal, de capacité à assurer les autocontrôles nécessaires”. Elle insiste toutefois sur la nécessité d’évaluer ces pratiques dans la durée pour s’assurer que le site est en mesure de corriger immédiatement toute non-conformité.
Réouverture lundi 1er décembre
La semaine prochaine, l’abattoir pourra fonctionner durant cinq jours, période au cours de laquelle les services vétérinaires vérifieront le renforcement des pratiques observées. Seule la chaîne bovin-veau est pour l’instant autorisée. Les autres chaînes, ovin et porc, ne pourront rouvrir que lorsque l’abattoir aura démontré sa capacité théorique puis pratique à répondre aux exigences sanitaires, de bien-être animal et d’autocontrôle.
Cette nouvelle phase doit permettre de valider la consolidation des progrès. Si les points relevés en septembre sont durablement corrigés, la levée de la suspension de l’agrément pourra être envisagée, et peut-être dès cette fin d’année.