Avec une situation financière qui s’améliore doucement, les dirigeants de la chambre consulaire vont pouvoir envisager des investissements dans le chef-lieu du Gers… surtout s’ils parviennent à vendre le château de Mons.
La session de travail de la Chambre d’agriculture, qui s’est tenue mardi après-midi, portait notamment sur le budget initial pour l’exercice 2026. Son détail a été présenté par Agnès Chabrillanges, la nouvelle directrice générale du service, qui arrive du Lot-et-Garonne.
Après la cyberattaque dont avaient été victimes les chambres d’agriculture d’Occitanie en novembre 2024, la perte de données avait compliqué l’établissement du précédent budget. Il a d’ailleurs fait l’objet d’un budget rectificatif.
Cet automne, les prévisions sont établies dans un contexte plus serein, autour d’un budget total qui s’élève à hauteur des 8 millions d’euros, dont la moitié (51 %) est allouée au personnel, dans accompagnement des différents programmes essentiellement.
Après avoir enregistré 13 départs parmi son personnel, la Chambre d’agriculture a d’ores et déjà opéré 10 recrutements. Le choix a été fait de ne pas remplacer poste par poste, mais la création d’un poste de conseil juridique est déjà envisagée. “Nous allons poursuivre les embauches pour renouer le dialogue avec les agriculteurs. Il est important que la Chambre d’agriculture revienne au contact des agriculteurs”, a souligné le président Candelon qui a également souhaité préciser qu’il n’avait “mis personne à la porte” ces derniers mois.
De 2025 à 2026, alors que les frais de fonctionnement tendront encore à la baisse, la Chambre devrait enregistrer une hausse de sa capacité d’autofinancement (CAF) et de son fonds de roulement, malgré une “fragilité” qui demeure.
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Elle pourra en tout cas faire face aux frais engendrés par le château de Mons, en attendant que le dossier n’avance. L’effacement de ces pertes récurrentes permettrait notamment aux dirigeants de pouvoir entamer les travaux qui s’imposent pour la mise aux normes des locaux auscitains de la Chambre d’agriculture.
Véritable passoire thermique, glacés en hiver, fournaise en été, ils ont obligé le président Candelon à inviter son personnel à travailler en distanciel quand les locaux affichaient une température de 40° durant la dernière canicule !
“Ces locaux de la Chambre d’agriculture à Auch sont pourris ! Je crois que l’on s’est trompé sur les investissements. On n’aura pas assez de la vente de Mons pour rénover Auch”, a estimé Lionel Candelon. Il s’agira alors de décider si la meilleure opération n’est pas de privilégier une reconstruction plutôt qu’une rénovation.