Quelques heures après l’annonce d’un accord, plusieurs pays s’opposent au texte final, ce samedi 22 novembre. Selon eux, des documents auraient été ajoutés sans leur accord.
Si les pays occidentaux ne se réjouissaient qu’à moitié de l’accord trouvé à Bélem, ils pourraient le voir disparaître. Au moment de la présentation du texte final, samedi 22 novembre, les délégués européens, Colombiens ou Suisses se sont plaints de documents rajoutés sans leur accord.
Cette situation a engendré la suspension de la séance plénière. La Colombie apparaît comme la figure de proue de cette fronde. Sur son compte X, le président colombien Gustavo Petro a affiché son opposition à certaines conclusions de la COP sur les mesures d’atténuation du réchauffement climatique : “Je n’accepte pas que la déclaration de la COP 30 n’indique pas clairement, comme le dit la science, que la cause de la crise climatique est l’utilisation des combustibles fossiles par le capital.”
No puedo contradecir la ciencia, ni como hombre de izquierda ni como hombre de razón, ni como heredero de la libertad que nos dejó el pueblo Grancolombiano y su conductor: Bolívar.
Soy presidente de Colombia y dije que Colombia sería potencia mundial de la vida, y once millones…
— Gustavo Petro (@petrogustavo) November 22, 2025
Les pays signataires sont dans l’attente d’une reprise de la séance plénière.
À lire aussi :
Panique au sommet de la COP 30 au Brésil : un incendie se déclare sur le site, l’ensemble du public est évacué