Un cambriolage en plein jour a bouleversé la tranquillité d’un couple de retraités près de Villefranche.
Plusieurs mois après les faits, la blessure est toujours présente. “Maintenant quand j’ouvre une porte, j’ai toujours une appréhension”, admet cette retraitée qui a eu la peur de sa vie. C’était le jour de Pâques 2025 et ce couple de retraités qui habite autour de Villefranche a subi un cambriolage. En plein jour. Ils étaient chez eux.
Comme à son habitude, peu avant midi elle prépare le déjeuner. “Il n’était pas midi. On cuisinait, on habite dans une ancienne ferme, la maison est arrangée d’une manière spécifique”, entame la retraitée. Puis la retraitée souhaite aller aux toilettes, pour ce faire, elle passe devant la salle de bain. “Ce qui m’a intriguée, c’est que la porte était entrouverte alors qu’habituellement nous la laissons grande ouverte. Quand j’ai tiré la poignée j’ai senti quelque chose qui bloquait, puis j’ai vu des pieds. J’ai crié de toutes mes forces.” En effet, le voleur s’était caché entre la porte et le mur tentant d’échapper à la vigilance des propriétaires.
Des bijoux volés
Dans la panique, ce dernier prend la fuite par la porte-fenêtre qui donne sur la salle d’eau. Il s’échappe dans la cour, le visage camouflé par une cagoule. “Il avait bien calculé son coup, il fallait connaître les lieux pour savoir que l’on pouvait passer par là. Nous n’avions pas l’habitude de fermer par ici, de l’extérieur on ne devine pas ce chemin d’accès.” Ni une ni deux, les forces de l’ordre sont prévenues. Le malfrat a déjà pris la poudre d’escampette.
Après les premières constatations, rien ne semble avoir disparu. Plus de peur que de mal. Ce n’est que quelques jours plus tard : “Quand les gendarmes sont venus, j’ai ouvert un coffret, tout était présent. Dans la pièce rien ne semblait avoir bougé. C’est quand j’ai voulu ouvrir un autre coffre que j’ai réalisé.” Quatre colliers et des boucles d’oreilles qui appartenaient à la mère de la victime ont disparu. Un butin estimé à plusieurs centaines d’euros et d’une valeur sentimentale inestimable. “J’ai de suite prévenu les gendarmes, il devait finalement être là depuis un moment”, soupire la retraitée.
Aujourd’hui cet épisode est encore gravé dans la mémoire du couple qui n’a pas pour autant chamboulé ses habitudes de vie. “On fait plus attention, on ferme plus souvent les portes.” L’installation d’une alarme ? “Il est venu en plein jour alors que l’on était là, je ne crois pas que ça changerait grand-chose”, théorise le couple. Les retraités n’ont plus d’espoir de retrouver les précieux bijoux sûrement déjà “fondus” depuis longtemps.