Dixièmes à la trêve internationale du mois de novembre, les Toulousains réattaquent, dimanche 23/11 (17h15) au Stadium en accueillant le SCO, la compétition sans interruption jusqu’aux vacances de Noël. La manita : quatre matchs de Ligue 1 et l’entrée en lice en Coupe de France. Calendrier, blessés et sélectionnés, mais aussi plans sur la comète : La Dépêche fait le tour d’horizon.
Photo finish
Statu quo. En vrai, de 9e à 10e. Autrement chiffré : 6 unités supplémentaires dans la besace. Le dernier bloc de cinq matchs entre les deux trêves d’octobre et novembre a vu Toulouse rétrograder d’un rang au classement tout en faisant tourner son compteur de 10 à 16 points. Moyennant une victoire, trois nuls et une défaite. Chronologiquement, cela se résume à : succès 4-0 face à Metz, revers 1-0 à Monaco ; score de parité 2-2 devant Rennes, 0-0 face au Havre et 1-1 à Lorient.
Résultat des courses : au tiers du marathon, les Violets sont potentiellement à 4 longueurs de l’Europe (Monaco, 6e, 20pts) et 6 encablures au-dessus de la zone rouge (Nantes, 16e et barragiste, 10pts).
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Programme des réjouissances
Jusqu’aux confiseurs – comme la saison passée les 32es de finale de la Coupe de France disputés le week-end précédent Noël coïncideront avec le départ en trêve des clubs – reste quatre rencontres à jouer, soit la bagatelle de 12 unités à engranger. Par ordre d’apparition au casting, le TFC reçoit Angers ce dimanche (17h15, J13), se déplace ensuite à Marseille samedi 29 novembre (21h05, J14), accueillera Strasbourg toujours un samedi (le 6 décembre, 19h ; J15) pour terminer l’année en Championnat dans la capitale : au Paris FC un samedi encore (13/12, 21h05 ; J16).
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En résumé, les protégés de Carles Martinez Novell auront maille à partir avec deux “gros” (OM 2e, Racing 4e) et autant de formations évoluant dans son championnat comme on dit dans le jargon (SCO, 13e à 3pts ; PFC, 11e à 2pts).
Passage en revue des troupes
On le sait, la fenêtre internationale qui se referme – l’Américain Mark McKenzie et le Vénézuélien Cristian Casseres ont été les derniers sur le pont dans la nuit de mardi à mercredi – aura été catastrophique en ce qui concerne les Téfécistes. Qui déplorent trois blessés. En premier lieu, forcément, Francis Abu, victime d’une double fracture tibia-péroné de la jambe droite et opéré samedi passé. Recruté cet été, le milieu défensif ghanéen en a terminé avec sa saison où CAN au Maroc cet hiver (21 décembre-18 janvier) et Mondial aux Amériques (11 juin-19 juillet) lui “échapperont” également.
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Deuxième absence dont la durée reste à déterminer (un mois a minima selon l’usage) : le relayeur slovaque Mario Sauer, lésion musculaire à une cuisse pendant le rassemblement de sa sélection avant-même les échéances en compétition.
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Renvoyé au bercail après être passé par la case Clairefontaine où il était convoqué pour deux journées de qualifications à l’Euro-2027 Espoirs [Dayann Methalie en a profité pour ajouter 2 capes à son CV], le gardien Guillaume Restes a d’abord soigné sa cuisse meurtrie au Moustoir. Avant de ressortir sur les terrains d’entraînement. Après, sera-t-il suffisamment rétabli pour dimanche… ceci est une autre question. En tout cas, au jour d’aujourd’hui, il n’est pas forfait.
Au niveau des performances sportives, à noter la désillusion du Camerounais Frank Magri, qui ne visitera pas les États-Unis l’été prochain, éliminé en demi-finale du final four africain par la RD Congo de l’ancien Phocéen Chancel Mbemba (seul buteur dans les arrêts de jeu).
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Enfin, sous le feu des projecteurs depuis TFC-HAC et les accusations normandes de racisme à son encontre (il va passer en Commission de discipline mercredi 26/11), le gaucher norvégien Aron Dönnum est sorti du banc face à l’Estonie à Oslo (succès 4-1) mais n’était pas couché sur la feuille lors de la confrontation en Italie (victoire 4-1 également).
Football fiction
Qu’espérer du Tef lors de ce dernier tronçon de l’année civile 2025 – et, accessoirement, pour la fin de l’exercice en 2026 ?
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Si on se base sur les deux dernières saisons, le TFC comptait à la “vraie” coupure de Noël, c’est-à-dire après la J17, 14 points en décembre 2023 et 24 (oui, 10 de plus) au même temps de passage en 2024 ; traduire : une piètre place de 16e et une enthousiasmante 8e. Cette cuvée, le Téfécé devrait légitimement se situer entre les deux : avec 16 unités au chaud, il a déjà – lapalissade – plus que 14 et pourrait envisager arithmétiquement – 5 matchs à jouer jusqu’à la J17, vs Lens vendredi 2 janvier (20h45), d’où effectivement 15 points à glaner – un maximum de 31 au compteur (16 + 15), en cas de carton plein donc, après la réception des Sang et Or.
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Et au baisser de rideau, ainsi ? Tout est permis. En 2024-2025, Le Havre, 15e et premier non-relégable, s’était sauvé avec 34 unités au tableau d’affichage ; Strasbourg, dernier strapontin européen, s’était qualifié avec 57 points. La saison dernière, le Toulouse FC avait lui bouclé la boucle avec 42 unités. Faites les calculs vous-même : 8 points au-dessus de la ligne de flottaison mais à 15 des places continentales… Un écart aussi large que la Garonne sur l’île du Ramier. CQFD.