La séquence est révélée ce dimanche 28 septembre, dans un documentaire de BFMTV “Macron à l’ONU : les coulisses d’une décision historique”.
La passion. Quelques minutes avant un discours historique à l’ONU, annonçant la reconnaissance de l’État de Palestine par la France lundi 22 septembre, Emmanuel Macron a eu un court instant l’esprit au… Classique de football Marseille-PSG, qui se tenait dans le même temps au stade Vélodrome (5e journée de Ligue 1).
Selon le documentaire de BFMTV “Macron à l’ONU : les coulisses d’une décision historique”, diffusé ce dimanche 28 au soir, le président était à la sortie d’une salle de réunion à New York, mais son esprit était aussi à près de 9 000 kilomètres de là, dans le Sud-Est de la France.
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Quand il s’enquiert du score auprès de son entourage, il apprend que les Olympiens ont ouvert le score. “Pour nous ? Non ! ?”, s’exclame-t-il. Son garde du corps lui répond : “Moi, j’aime pas le foot.” Le chef de l’État insiste, demande la minute exacte : “On est à la combientième ?” – “Trentième”, lui répond-on. Et le président conclut : “1-0 pour l’OM !”
Quelques instants plus tard, Emmanuel Macron prononcera son discours à la tribune de la Conférence pour la mise en œuvre de la solution à deux États : “Je déclare que la France reconnaît aujourd’hui l’État de Palestine”, annonce-t-il solennellement. “Cette reconnaissance de l’État de Palestine est une défaite pour le Hamas comme pour tous ceux qui attisent la haine antisémite, nourrissent des obsessions antisionistes et veulent la destruction de l’État d’Israël.”
Ce n’est pas la première fois que le président se laisse emporter par sa passion pour l’OM. En 2017, lors de sa campagne, il s’était exclamé : “Oh merde deuxième fois putain”, inquiet après une défaite de Marseille contre Monaco, provoquant la curiosité de Brigitte Macron : “Quoi donc ?”
Plus récemment, en accueillant les champions parisiens à l’Élysée, il avait rappelé son attachement historique au club : “Beaucoup savent que je suis un adolescent qui a vibré dans un autre Munich, il y a 32 ans. Je suis pour la réconciliation de tous cette année.”