Au vu de son statut, Tadej Pogacar sait que la moindre de ses prises de parole est scrutée. Il a pourtant accepté de s’exprimer dans une interview publiée ce dimanche 16 novembre. Il a notamment donné son avis sur le parcours du Tour de France, dont il est tenant du titre, et sur l’explosion de Paul Seixas, qu’il imagine accomplir “de grandes choses”.
Tadej Pogacar a connu une saison longue et faste. Après cette année couronnée de nombreux succès (champion du monde, champion d’Europe, Tour de France, Tour des Flandres, Strade Bianche, Liège-Bastogne-Liège, Flèche-Wallone), le Slovène s’est confié ce dimanche 16 novembre dans une interview à RMC Sports. Il dit considérer qu’il s’agit de sa “meilleure saison jusqu’à présent” et ce, bien qu’il ait connu de grands succès par le passé.
Tenant du titre, il a été interrogé sur le Tour de France, et notamment le parcours de sa prochaine édition. “Chaque année, le parcours est plus ou moins le même”, considère-t-il. Il précise qu’il trouve le départ en terres espagnoles (à Barcelone avec notamment un contre-la-montre par équipes) “sympa”. L’année prochaine, le dur du parcours sera concentré dans les Alpes, alors que Pogacar a l’habitude de briller dès les Pyrénées. Le Slovène assure pourtant se sentir “un peu plus chez (lui)” dans le massif alpin qu’il “connaît mieux” grâce à un volume d’entraînement plus important que sur les routes pyrénéennes.
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Nos confrères poursuivent en lui demandant son avis sur Paul Seixas, la pépite du cyclisme français. “C’est déjà un coureur extraordinaire et un grand talent pour l’avenir”, assure le champion du monde. Il dit penser “qu’il accomplira de grandes choses”, mais considère néanmoins que ce potentiel peut être gâché par “trop de pression, comme le font les médias français”.
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Pogacar, sans que l’on puisse déterminer s’il se livre là à de la langue de bois, explique voir en Seixas un rival dès “l’année prochaine ou dans deux ans”, bien qu’il rappelle que le Français “a le temps”. “Je pense que l’avenir est tout proche pour lui, mais il n’a pas besoin de se précipiter”, conclut-il.

