Un homme de 44 ans, armé d’un couteau et menaçant de tuer son ex-femme et ses enfants, a été blessé par des tirs de police ce vendredi à la gare Montparnasse. Les témoins décrivent une scène de panique sur le quai.
Panique sur les quais. Ce vendredi midi, un homme armé d’un couteau a été blessé par des tirs de police à la gare Montparnasse après avoir refusé de s’arrêter, rappelle Le Parisien. Descendu d’un Ouigo en provenance de Rennes, il courait vers les agents en brandissant son arme alors qu’il était visé par une enquête pour violences conjugales.
À lire aussi :
VIDEO. La police tire à la gare Montparnasse sur un homme armé d’un couteau qui retourne l’arme contre lui, deux blessés
Sur place, des témoins racontent une scène très rapide et chargée de tension. Axel, 52 ans, décrit : “Il a forcé un premier barrage de policiers en courant.” Marion, 20 ans, ajoute : “Une équipe de police lui criait de s’arrêter. Mais lui ne voulait pas et continuait à avancer.”
Dans la gare bondée, la panique a gagné les passagers. “Tout le monde s’est mis à courir, j’ai suivi la foule”, témoigne Katell, 24 ans. Elle confie avoir immédiatement pensé aux attentats : “En même temps avec les commémorations d’hier, on ne peut s’empêcher de penser au Bataclan. Il y a toujours cette psychose.” Jean-Louis et Maïté, un couple de retraités, racontent : “Les gens se sont mis à hurler et à courir dans tous les sens.” Ils ajoutent : “Forcément, on pense tout de suite à un attentat.”
“Ils l’ont mis en joue et ils lui ont dit de s’arrêter”
À plusieurs reprises, les policiers ont sommé l’homme de s’arrêter avant d’ouvrir le feu lorsqu’il a mis la main dans son manteau. Axel explique : “Ils l’ont mis en joue et ils lui ont dit de s’arrêter.” Les tirs l’ont blessé à la jambe. Un passant a aussi été touché au pied et soigné sur place. L’individu a été transporté à l’hôpital, son pronostic vital n’étant pas engagé.
Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une pour “tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique”, l’autre par l’IGPN pour l’usage de l’arme. La SNCF a mis en place un périmètre de sécurité sur une partie de la gare pendant l’intervention.

