Depuis plus d’un an, un habitant d’un immeuble parisien se plaint des soirées bruyantes et des nuisances de son voisin du dessus. Le syndic envisage une action en justice pour “trouble anormal de voisinage”.
Un voisin infernal. Dans un immeuble parisien d’une trentaine de logements, un copropriétaire dénonce depuis plus d’un an les fêtes à répétition organisées par son voisin sexagénaire, raconte Le Figaro Immobilier. Musique à plein volume, boule à facettes allumée toute la nuit et allées et venues suspectes : la patience du plaignant est à bout. “Il déclare entendre des cris de plaisir et même des coups de fouet”, ajoute Gilles Frémont président de l’Association nationale des gestionnaires de copropriété (ANGC) et gestionnaire du syndic.
Problème de “bonnes mœurs”
“Nous sommes de plus en plus sollicités pour des problèmes de voisinage et des incivilités”, confie-t-il à nos confrères. Après plusieurs plaintes restées sans effet, il a rappelé au copropriétaire en cause les règles de “jouissance paisible et de bonnes mœurs” prévues par le règlement de copropriété. “L’appartement ne peut pas être un hôtel de passe”, souligne-t-il.
Le syndic a décidé d’inscrire la question à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale pour que les copropriétaires se prononcent sur une éventuelle procédure judiciaire. “Pour considérer que nous sommes face à un préjudice collectif justifiant une action menée par le syndicat, il faut au moins trois plaignants”, explique Gilles Frémont. Un budget de 4 000 euros sera soumis au vote, mais la copropriété pourrait encore privilégier la voie amiable avant de saisir la justice.