Plusieurs responsables de droite disent espérer la sortie de prison de Nicolas Sarkozy
Plusieurs représentants de la droite appellent de leurs voeux la sortie de prison de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Xavier Bertrand, le président LR des Hauts-de-France, a déclaré sur France 2 qu’il “souhaite” que Nicolas Sarkozy sorte de prison. “Ce sont les magistrats qui décideront. Mais s’il sort le plus rapidement possible, je pense que ça fera plaisir à beaucoup de monde”
La porte-parole des Républicains, Agnès Evren, a elle dit sur Radio J croire “profondément” à sa libération car “il est présumé innocent, et un ancien chef d’Etat qui se retrouve derrière les barreaux alors qu’il a fait appel, honnêtement, c’est un non-sens”.
Nicolas Forissier, ministre du Commerce extérieur issu de LR, a jugé sur Sud Radio qu’il serait “bien” et “juste” que Nicolas Sarkozy soit libre. “Il n’y a pas de raison qu’il reste dans cette prison aujourd’hui. Ce n’est pas bon pour l’image de la France, au-delà même de la personne de Nicolas Sarkozy”, a-t-il ajouté.
La prison, c’est “très dur” et “éreintant”, déclare Nicolas Sarkozy
Le séjour de Nicolas Sarkozy en prison est “très dur”, “éreintant”, “un cauchemar”, déclare l’ancien président en visioconférence devant la cour d’appel de Paris. “C’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, a-t-il dit, ajoutant vouloir rendre hommage au personnel pénitentiaire qui avait “rendu ce cauchemar (…) supportable”.
Le parquet général requiert la mise en liberté de Nicolas Sarkozy et le placement sous contrôle judiciaire
Le parquet général demande la mise en liberté de Sarkozy et son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de contacts avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen. L’avocat général a indiqué que “l’extrême gravité des faits et le quantum de la peine ne doivent pas entrer en ligne de compte. Seuls comptent les critères de l’article 144”. Il s’agit de l’article 144 du Code de procédure pénale. En effet, pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuient pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.
Nicolas Sarkozy interrogé sur ses activités professionnelles
Le président de la cour d’appel de Paris demande à Nicolas Sarkozy quelles sont ses activités professionnelles et s’il doit souvent voyager à l’étranger. “J’ai deux activités professionnelles principales, je suis avocat, et la deuxième chose, je suis conférencier, c’est-à-dire que je suis invité à prononcer des conférences des discours à travers le monde depuis 2008”, détaille Nicolas Sarkozy. Et d’ajouter : “Je voyage beaucoup mais ce sont en général des voyages sur un ou deux jours”.
Le président de la cour d’appel lit le casier judiciaire de Nicolas Sarkozy
Le magistrat fait la lecture du casier judiciaire de l’ancien chef de l’Etat. Il comprend une condamnation définitive de 3 ans dont 2 ans avec sursis et une libération conditionnelle en mai 2025. Cette sanction concerne l’affaire Paul Bismuth. Le casier judiciaire comprend aussi une condamnation à 6 mois ferme. Il s’agit cette fois de l’affaire Bygmalion dont le pourvoi en cassation sera examiné le 26 novembre.
Le président de la cour d’appel rappelle les faits
Le président de la cour d’appel de Paris lit les faits qui ont conduit à l’incarcération de Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’Etat écoute attentivement et dit “oui” de la tête lorsque le président donne des éléments de personnalité de Nicolas Sarkozy.
L’audience est ouverte à la cour d’appel de Paris
L’audience de demande de mise en liberté de l’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, incarcéré dans le procès libyen, vient de s’ouvrir à la cour d’appel de Paris. Nicolas Sarkozy, en veste bleu foncé, pull et chemise, comparaît en visioconférence depuis la prison de la Santé au côté de deux de ses avocats. Sa femme Carla Bruni et ses fils, Pierre et Jean Sarkozy, assistent aux débats sur les bancs du palais de justice.
Que contiennent les milliers de lettres que Nicolas Sarkozy reçoit en prison
À la prison de la Santé, le flot de courriers adressés à Nicolas Sarkozy ne faiblit pas. Des milliers de lettres chaque jour. Ces lettres mêlent encouragements, prières, souvenirs politiques et objets symboliques comme des médailles, des broderies ou encore des livres, énumère Le Figaro . “Je prie pour vous”, “le chef d’État qui nous manque”, peut-on y lire. Nicolas Sarkozy aurait demandé qu’aucune de ces lettres ne reste sans réponse.
Pourquoi Nicolas Sarkozy ne mange que des yaourts en prison
Incarcéré à la prison de la Santé, l’ancien chef d’État refuserait de toucher à la nourriture qui lui est servie et a jeté son dévolu sur un produit laitier bien répandu: il mangerait uniquement des yaourts. Cliquez ici pour lire notre article.
Une remise en liberté, un maintien en détention
Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties “particulièrement faibles” face à son risque de fuite. Dans son cas, la justice a également considéré que “les risques de pressions continuent d’exister” sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.
Sur quoi va se baser la cour d’appel pour prendre sa décision ?
Pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuieront cependant pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine. Selon l’article 144 du code de procédure pénale, le maintien en détention n’est alors possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger. Sinon, Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique.
Quelles décisions peut rendre la cour d’appel ?
Si la cour d’appel de Paris décide de maintenir Nicolas Sarkozy en détention, pas de changement pour lui : il restera détenu à la prison de la Santé à Paris, sous haute surveillance. En revanche, si les magistrats ordonnent sa remise en liberté, Nicolas Sarkozy pourrait sortir dès ce lundi 10 novembre.
La décision de la cour d’appel rendu dans la journée
La décision de la cour d’appel de Paris sur la remis en liberté ou non de Nicolas Sarkozy va aller vite. Après avoir entendu l’ex-président et ses avocats, les magistrats rendront leur décision d’ici ce lundi soir.
Nicolas Sarkozy entendu par visioconférence
L’ex-chef de l’Etat ne va pas quitter la prison de la Santé pour s’exprimer devant la cour d’appel de Paris. Il sera entendu par visioconférence depuis les locaux de la prison de la Santé.
Les avocats de Nicolas Sarkozy plaident sa remise en liberté à 9h30
C’est à partir de 9h30 que les avocats de Nicolas Sarkozy vont plaider devant la cour d’appel de Paris une demande de remise en liberté de l’ancien président de la République. Ils avaient déposé cette demande dans les minutes qui avaient suivi l’incarcération de Nicolas Sarkozy, le 21 octobre dernier, à la prison de la Santé à Paris.
Bienvenue dans notre direct
Les avocats de Nicolas Sarkozy plaident, ce lundi 10 novembre, une demande de remise en liberté de l’ancien président. Suivez cette journée avec nous en direct.

