Six jours après le « penaltygate » d’Auxerre, Yann Gboho était remplaçant et a marqué, avant que le TFC ne se procure un nouveau penalty.
C’est une semaine où l’on aura parlé que de penalties ou presque au TFC. Celui de dimanche dernier à Auxerre, que Yann Gboho avait voulu tirer à la place de Frank Magri, avait autant fait couler d’encre qu’il avait secoué le vestiaire toulousain, des cadres qui avaient été contraints de recadrer leur coéquipier – sur le terrain puis dans leurs interventions médiatiques, à l’image de celle de Rasmus Nicolaisen – jusqu’à Carles Martinez Novell.
L’entraîneur toulousain, après avoir lui aussi tancé son numéro 10, avait décidé de sévir et de montrer par l’exemple qu’aucun joueur n’est au-dessus du collectif en faisant démarrer Yann Gboho sur le banc hier face à Nantes, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le 27 avril dernier.
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L’histoire de cette rencontre face aux Canaris aurait pu seulement être celle d’un héros nommé Gboho, puisque l’attaquant de 24 ans a marqué sur son deuxième ballon, quelques instants après son entrée en jeu à l’aube de la deuxième mi-temps (1-1, 47e), mais il fallait qu’elle soit un peu plus que ça pour être parfaite.
Alors, à la 66e minute de jeu, quand les Violets ont obtenu un penalty sur une grossière intervention de l’ancien de la maison Kelvin Amian, le Stadium a retenu son souffle. Il n’aura fallu attendre que six jours pour savoir si Carles Martinez Novell avait décidé de changer la hiérarchie de ses tireurs, et la réponse est oui : Frank Magri, qui avait raté à Auxerre et face au PSG fin août, a laissé sa place à celui qui était numéro 2, Aron Dönnum.
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Avec le flegme qui lui colle à la peau, le Norvégien l’a transformé face à Anthony Lopes, juste récompense de son excellent match, et réussissant au passage le premier penalty sur trois tentatives (quatre si l’on ajoute celui de Magri qui avait été donné à retirer face au PSG) pour le TFC cette saison.
Un goût d’inachevé
Le but de l’ancien capitaine du Standard de Liège est venu enlever une belle épine du pied à son équipe, mais n’effacera pas tout à fait le goût d’inachevé de cette rencontre qu’elle a terminé avec 20 tirs dont sept cadrés, qu’elle aurait mérité de gagner mais qu’elle aurait aussi bien pu perdre. Menés après un festival d’Abline et la seule occasion nantaise en première période (0-1, 45 + 3), les Haut-Garonnais se mordent encore les doigts de leur manque d’efficacité.
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Carles Martinez Novell avait pourtant décidé de changer des choses, à commencer par Gboho donc, mais en laissant aussi Casseres et Methalie sur le banc et en titularisant Emersonn en pointe. Très bon pour fixer les ballons, le solide Brésilien s’est avéré bien plus maladroit balle au pied. Magri (12), Kamanzi (19), Dönnum (15, 25, 64) Sauer (26), Sidibé (40) ont aussi raté de belles opportunités, sans parler des derniers gestes approximatifs dans la surface.
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Vendredi en conférence de presse, Carles Martinez Novell avait assuré que le sujet du penalty était « clos », et il l’est, mais celui de l’inefficacité de son équipe pas encore. Au moins, la séquence de trois défaites (PSG, Lille, Auxerre) a pris fin, avant un déplacement à Lyon dimanche prochain.