INFO LA DÉPÊCHE. Un homme âgé d’une soixantaine d’années a été tué, ce vendredi, de plusieurs coups de couteau, à Castelsarrasin, en Tarn-et-Garonne. Le fils de la victime est soupçonné d’avoir commis un parricide. Il a été arrêté par les policiers.
« Je pense que c’est grave », lâche une riveraine. Ce vendredi 7 novembre 2025, un terrible drame s’est noué à Castelsarrasin. Aux alentours de 15 heures, un jeune homme a violemment agressé son père à l’arme blanche. Selon nos informations, la scène qui s’est déroulée aux abords de l’impasse de La Laque, où la victime est domiciliée, fut empreinte d’une violence inouïe. Ce sexagénaire a reçu plusieurs coups de couteau, notamment à la gorge.
Dès que l’alerte a été donnée, le service départemental d’incendie et de secours (SDIS 82) a dépêché sur place les sapeurs-pompiers de la caserne de Castelsarrasin-Moissac. Mais cet homme, qui serait précisément âgé de 63 ans, n’a pas survécu à ses blessures.
Les policiers de Castelsarrasin ont procédé à l’interpellation du suspect, âgé d’une vingtaine d’années, qui n’a manifestement pas tenté de fuir. Alors qu’il était placé en garde à vue dans les geôles du commissariat, les enquêteurs ont débuté leurs investigations en présence de la procureure de permanence, Manon Noël. Comme il est d’usage en de pareilles circonstances, le secteur a été bouclé, en l’occurrence grâce au concours du garde champêtre. Pendant ce temps, les techniciens en identification criminelle (TIC) ont revêtu leurs blouses blanches afin de procéder au relevé des indices.
Un couteau long de plusieurs dizaines de centimètres
Comme nous avons pu le constater sur place, il semble que la scène de crime se soit déroulée en deux temps. En effet, plusieurs éléments en lien direct avec cet homicide ont été repérés par les forces de l’ordre à proximité du transformateur EDF, situé chemin du Chantre. Soit à quelques dizaines de mètres du domicile de la victime.
Le maire de la ville, Jean-Philippe Bésiers, s’est rendu sur place. Mais cette famille, locataire de son logement, n’a jamais vraiment fait parler d’elle dans les rangs de la municipalité.
Ce vendredi, à 17 heures, le corps du père de famille était toujours sur place. C’est un médecin capitaine du SDIS 82 qui a constaté son décès. Désormais, il faut s’attendre à ce qu’une autopsie soit menée à l’institut médico-légal (IML) de Toulouse-Rangueil.
Selon nos informations, le fils aurait attaqué son père avec un couteau long de plusieurs dizaines de centimètres. « Une scène très choquante », confirme l’un des rares témoins. Mais quel est le mobile ? Est-ce que ce jeune était en proie à des problèmes de santé mentale ? Trop tôt pour le dire. Les prochaines heures seront décisives.
À ce stade de l’enquête, le procureur de la République de Montauban, Bruno Sauvage, s’est refusé à tout commentaire.