Parmi les 100 Plus Beaux Détours de France, Figeac figure en bonne place depuis près de 25 ans. Créé en 1998, le réseau national regroupe des petites villes touristiques qui “méritent le détour”. À la recherche de nouvelles destinations dans le Sud-Ouest, l’association a choisi la seule ville du Lot à être labellisée pour sa réunion régionale.
Didier Buffarot, l’incontournable guide conférencier du service patrimoine de la ville, a mené une visite un peu particulière ce vendredi dans les rues de Figeac. Malgré la pluie, une délégation de l’association “Les Plus Beaux Détours de France” a déambulé dans le centre historique, de la place Carnot à l’hôtel de Clermont en passant par le square de la place Sully, la salle Balène, le Viguier du Roy et enfin l’Hôtel de la Monnaie qui abrite l’office de tourisme. “La vraie fierté est de voir des villes comme Figeac qui progressent. Ce qui est intéressant pour nous, ce n’est pas juste de les classer mais de voir leur évolution” a souligné Xavier Louy, délégué général de l’association, ravi de redécouvrir la cité de Champollion et de Martin Malvy qu’il connaît bien.
L’ancien adjoint au maire de Sarlat qui a également dirigé le Tour de France a souligné la réputation du label touristique, porté depuis sa création par un partenariat exclusif avec Michelin. Le guide édité chaque année et distribué gratuitement offre une vraie visibilité à l’ensemble des communes répertoriées. “Le premier exemplaire est sorti en 1999. On prépare la 28e édition pour 2026. Elle passera à 224 pages avec deux pages complètes par ville. Il s’agit du plus gros tirage de Michelin, tout guide confondu et du premier guide touristique national”.
Un système d’audit complet
De nombreux critères sont passés au crible, ce qui permet aux villes de 2000 à 20 000 habitants sélectionnées de mettre en avant leurs atouts patrimoniaux mais aussi culturels et environnementaux. “On a mis en place un système d’audit très complet” a précisé le responsable de l’association, venu en mission dans la région.
“On a 104 villes aujourd’hui exactement. On ne cherche pas à faire du nombre mais on est mal représenté dans le Sud-Ouest. Plusieurs départements comme le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne ou les Landes ne sont pas représentés, ce qui n’est pas normal”. Les villes intéressées peuvent candidater et passeront un audit préalable. Une prospection est également lancée pour étendre le réseau largement autour de Toulouse. Une démarche saluée par le maire de Figeac, André Mellinger qui s’est réjoui d’accueillir cette rencontre régionale à laquelle a notamment participé Jean-Baptiste Orcibal, maire d’une autre ville du réseau, Villefranche-de-Rouergue. “Figeac a rejoint l’association depuis les débuts, en 2000. On ne peut que s’en féliciter. Outre l’attractivité, cela permet d’avoir un retour et de prendre en compte les avis des visiteurs et des professionnels du tourisme.”
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