Ce matin, Camille Desforges (33 ans), coordinatrice événementielle au Stade de France, va s’attaquer au bitume toulousain avec douze personnes de sa famille, dont ses parents.
« On est très soudé et on se voit souvent même si nous n’habitons pas tous dans la même ville. » Voilà comment Camille Desforges (33 ans) nous présente les siens et, ce matin, dans le cadre du « Toulouse Métropole Run Experience », la jeune femme et douze membres de sa famille vont s’élancer sur le bitume toulousain.
« Tout cela vient de mon papa et de mon oncle qui, l’année dernière sur le ton de la plaisanterie, ont lancé l’idée de faire tous ensemble un challenge sportif », rembobine-t-elle.
« Dans la famille, le sport est assez présent. Du coup, je n’ai pas pris ça pour des paroles en l’air et je trouvais intéressant d’essayer de convaincre le maximum de personnes. Cela a finalement marché et nous sommes ainsi répartis sur le semi-marathon et le 10 km. Pour ma part, je serai sur les 21 km. Mon papa et ma maman habitent sur Toulouse depuis plus de dix ans. Il fera le semi et elle sera sur le 10 km. Et en parallèle, je connais bien l’organisateur de cette édition 2025 », poursuit cette coordinatrice événementielle au Stade de France, qui sera aussi entourée par ses deux sœurs (et le compagnon d’une d’elles), deux cousins et deux cousines (et leurs compagnons),
Licenciée au Club sportif de Clichy
Mais Camille n’est pas une débutante en course à pied. « Je cours environ depuis mes 17-18 ans, et depuis trois ans je suis licenciée au Club sportif de Clichy. J’ai d’ailleurs constaté des progrès. Donc raison de plus pour aller au bout de ce projet familial », souligne notre interlocutrice.
Concernant le chrono, même si le collectif prime, la trentenaire a un objectif en tête : « J’aimerais terminer ma course en 1h45. Nous avons chacun un niveau différent. Mais on a tous cette envie et ce plaisir de partager un défi commun », insiste-t-elle.
Une préparation entamée début septembre
Pour ce qui est de sa préparation, Camille l’a commencée début septembre. « Néanmoins, avec un peu de recul, je me dis que je ne me suis peut-être pas assez entraînée », avoue celle qui vient en moyenne deux fois par an à Toulouse. Quid du parcours ? « Il a l’air intéressant. De plus, je commence à bien connaître la ville, donc ça rassure un peu », précise-t-elle.
Hier soir, le menu familial se composait en principe d’un grand plat de pâtes. Enfin, l’autre point majeur concernait le sommeil, « avec bien évidemment la nécessité de se coucher tôt », conclut l’intéressée. Histoire de mettre toutes les chances de leurs côtés.

