Gamme simplifiée, petites retouches esthétiques et toujours ce style original. Dans la collection des SUV de la famille Stellantis, l’Opel Mokka, produit à Poissy, affiche fièrement ses différences. Habitabilité, motorisation, comportement, les raisons de craquer pour lui ne manquent pas.
LA FICHE
Longueur : 4 151 mm
Largeur : 1 791 mm
Hauteur : 1534 mm
Empattement : 2557 mm
Garde au sol : 190 mm
Volume du coffre : 350/1105 litres
Nombre de portes : 5
Nombre de places : 5
Capacité du réservoir : 42 litres
Diamètre de braquage : 10,1 m
Poids : 1362 kg
Énergie : hybride essence
Motorisation : 3 cylindres 1.2 Turbo injection directe
Puissance : 136 h/100 kW
Cylindrée : 1199 cm³
Couple maxi 230 Nm à 1 750 tr/mn
Vitesse maxi : 209 km/h
0 à 100 km/h : 8’’2
Capacité batterie : 0,43 kWh
Assistance électrique : 28 ch, couple 55 Nm
Boîte de vitesses : automatique 6 rapports
Transmission : traction
Consommation mixte : 4,8 l/100 km
Émissions CO2 : 108 g/km
Puissance fiscale : 7 CV
LES +
– la personnalité
– le comportement
– l’habitabilité arrière
– la consommation quand on roule tranquille
– les tarifs
LES –
– un peu ferme
– coffre trop juste
– trop de plastiques durs
– quelques bruits de fonctionnement du système hybride
LE CHIFFRE
2 > Finitions. Le restylage a donc été l’occasion pour le Mokka de limiter sérieusement le nombre de finitions. De cinq auparavant (Édition, Élégance, Élégance Business GS Line, Ultimate) elle passe à deux aujourd’hui, Édition et GS. Mais pour affiner ses choix, il faut s’aventurer sur les étagères encombrées des packs…
LE DÉTAIL
Multimédia > Qualité de définition, fonctionnalités et graphisme au goût du jour et même assistant ChatGPT (bientôt indispensable sur toutes nos autos il doit encore évoluer pour offrir toutes les possibilités de l’IA), le nouveau système multimédia Stellantis est un des changements importants adoptés par le Mokka 2025. Facile à maîtriser, intuitif, il n’a pas grand-chose à envier à la concurrence.
LE PRIX
31 560 €
LA NOTE
16/20
Plutôt chic non ? Depuis sa présentation, à Genève, lors de l’hiver 2012 et son succès au Mondial parisien suivant, le Mokka a beaucoup changé mais conserve toutes ses ambitions. Il vient même d’aborder une nouvelle vie avec un discret mais judicieux restylage et une gamme redéfinie. L’ancien best-seller du constructeur allemand alors membre de l’empire General Motors (il a rejoint Stellantis en 2017) repose comme tous les véhicules du groupe du segment BSUV et notamment le Peugeot 2008 sur la plateforme CMP (ECMP pour les versions électriques).







Il affiche pourtant ses différences avec un certain éclat. Le Mokka, loin d’être le plus grand avec ses 4,15 m de long est proposé avec une motorisation essence 136 ch, une entièrement électrique de 156 ch, et la version hybride qui nous intéresse aujourd’hui. À la fois original, spacieux et bien motorisé ce SUV au délicieux nom de pâtisserie s’affiche comme un des plus séduisants du marché. Il lui reste à se rappeler au bon souvenir de ceux qui l’ont tant aimé, et attirer l’attention de ceux qui ne le connaissent pas encore.





Il faudra trier les bagages
Pas de révolution stylistique, Mokka conserve les arguments visuels qui ont séduit les clients ces derniers temps. La signature lumineuse évolue, les prises d’air redessinées et le nouveau Blitz trône à l’avant imposant (sur la calandre Vizor noire), et à l’arrière, au-dessus des cinq lettres du nom de l’auto. La silhouette est dynamique, les proportions agréables, le SUV bien posé, à l’allure compacte, semble taillé pour a conquête. L’intérieur, malgré quelques matériaux à oublier est très accueillant. Les deux grands écrans 10 et 12 pouces légèrement orientés vers le pilote sont désormais de série, aux côtés d’une planche de bord qui n’évolue pas.












La console centrale par contre n’est plus du tout la même et adopte la « mini » commande de transmission que l’on retrouve sur tant de modèles du groupe. Toujours appréciable, les réglages de la clim s’effectuent grâce à de vrais boutons, ce sera bientôt une rareté. Le nouveau volant à méplat, sa jante épaisse et un minimum de touches est le bienvenu. On ne peut pas tout avoir, les passagers arrière disposent de trois vraies places, mais devront trier leurs bagages avant d’embarquer.
Comportement exemplaire
Le tempérament du nouveau bloc hybride, ses reprises fort honorables, la direction précise, l’excellente tenue de caisse et le comportement du Mokka nous feraient presque regretter de ne pas bénéficier d’une boîte mécanique sous la main. Le cousin de la 2008 ne peut se targuer d’appartenir au monde des sportives décimé aujourd’hui, mais il peut procurer quelques sensations, disons, agréables. Six chevaux de gagnés par rapport à la version précédente mais surtout une précieuse assistance électrique à bas régime. À l’aise sur les départementales, tranquille sur l’autoroute, il souffre lorsqu’on veut le pousser « un peu plus » de cette boîte auto qui « n’ose pas » alors qu’elle se montre exemplaire en usage tranquille, hormis en ville où elle oublie parfois la discrétion.



Côté conso, on est resté en dessous des sept litres sur la plupart de nos parcours, pas extraordinaire, pas mal non plus… Mieux qu’un des nombreux représentants de l’hybridation légère mais pas tout à fait hybride, le Mokka est équipé d’un frein moteur électrique qui peut surprendre mais se montre efficace. C’est le moment ou jamais de redécouvrir cet allemand au fort accent européen et même français puisqu’il sort des chaînes de Poissy.

