De très fortes perturbations ont touché la ligne à grande vitesse Sud-Est ce lundi 27 octobre à cause d’actes de vandalisme. À l’origine de ces problèmes de circulation : un incendie vers 4 h du matin sur des câbles de signalisation et de communication. Le ministre parle d’un acte “potentiellement criminel”.
Alors que la circulation a pu reprendre sur l’axe ferroviaire Sud-Est, les enquêteurs cherchent à déterminer ce qui a causé toutes ces perturbations. La piste d’un incendie criminel déclenché par un mouvement d’ultragauche est privilégiée.
Selon le ministre des Transports Philippe Tabarot, il s’agirait d’un incendie “probablement criminel”, déclenché vers 4 heures du matin sur des câbles de signalisation et de communication, sur la ligne à grande vitesse au sud de Valence (Drôme).
L’enquête sur cet incendie est entre les mains de la section de recherches de Grenoble, a indiqué la gendarmerie de la Drôme à l’AFP.
Selon France Info, les enquêteurs s’intéressent à la piste d’un sabotage de l’ultragauche. En effet, un autre incendie a été déclenché quelques minutes plus tôt, dans une carrière exploitée par le groupe BTP Cheval, prestataire du chantier contesté d’échangeur autoroutier de l’A7.
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Pour appuyer cette hypothèse, les enquêteurs ont souligné auprès de nos confrères de France Info que le mode opératoire était comparable à celui de mouvances d’ultragauche. Une mystérieuse publication vient également étayer ces propos. Intitulé “Attaque contre Cheval BTP et la SNCF”, un poème aux allures de revendication a été posté sur la plateforme Indymedia, selon nos confrères. “L’incendie nous a fait du bien”, a d’ailleurs commenté l’auteur du texte.

