La consultation publique sur la LGV Bordeaux-Toulouse débute ce lundi. Les opposants ont écrit aux préfets et demandent son ajournement.
La consultation publique sur le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse s’ouvre ce lundi 27 octobre, et jusqu’au 26 novembre prochain. Elle se déroulera dans les quatre départements concernés par le déploiement de la future ligne : le Tarn-et-Garonne bien sûr, mais aussi le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne et la Gironde. Pendant trente jours, le public est invité à donner son avis en ligne sur la demande d’autorisation environnementale déposée par la SNCF*, maître d’ouvrage du chantier. Cette première étape concerne les sondages géotechniques et diagnostics archéologiques nécessaires aux études préalables. Les documents sont consultables dans les préfectures et sur un registre numérique.
Cette procédure vise à informer les citoyens sur les impacts environnementaux et les mesures prévues pour les limiter ou les compenser. Mais du côté des opposants, le ton est tout autre. Associations et collectifs, dont France nature environnement 82, dénoncent la forme de cette consultation et contestent sa légalité. Ils estiment que cette consultation électronique est une “participation au rabais” et qu’elle ne remplace pas une véritable enquête publique, avec commissaires enquêteurs indépendants.
Ils soulignent également les avis critiques rendus par l’Autorité environnementale et le Conseil national de la protection de la nature, qui pointent un dossier “incomplet” et des données “obsolètes”. Les associations demandent donc le report de cette consultation et menacent d’engager des actions en justice si la procédure est maintenue.

