Après deux victoires sur les deux derniers matchs, le TFC peut s’installer en première partie de tableau et passer un nouveau cap à Monaco, qu’il peut doubler ce samedi lors de la 9e journée de Ligue 1 (19 heures). Mais l’ASM attend les effets positifs de son changement d’entraîneur, avec l’arrivée de Sébastien Pocognoli sur son banc.
Vainqueur de ces deux derniers matchs, à Lyon et face à Metz, le TFC, 8e au coup d’envoi de la 9e journée de Ligue 1, joue gros sur les huit prochains jours, avec trois matchs au programme. Et si les Violets seront forcément moins attendus ce samedi à Monaco (19 heures) que mercredi et dimanche prochains pour leurs deux rencontres consécutives au Stadium, face à Rennes et au Havre, leurs prestations face aux équipes européennes, a fortiori à l’extérieur, depuis le début de saison, poussent à entretenir un espoir légitime. Carles Martinez Novell, qui a déjà gagné à Nice, à Lyon, et vient de voir ses hommes cartonner Metz, le sait : “Oui, on est en confiance en ce moment. Mais le plus important, c’est notre mentalité, il ne faut rien changer. On doit accepter de souffrir. Comme à Lyon, comme contre Metz, il faudra du sacrifice”, avance l’entraîneur d’une équipe qui a prouvé qu’elle pouvait faire le dos rond, voire qu’elle avait développé un certain savoir-faire en la matière. “Je pense que nous sommes une équipe qui aime les défis, qui aime les matchs difficiles”, devise Cristian Casseres, très en forme contre Metz le week-end dernier.
De défi, il en sera question face à Monaco, pas tant à cause de ce que l’ASM a prouvé depuis le début de saison (décevants sixièmes, les Monégasques n’ont qu’un point d’avance sur le Tef), mais plutôt parce que les premiers effets Pocognoli se font sentir sur le Rocher. Arrivé sur le banc monégasque pour remplacer Adi Hütter, premier coach de Ligue 1 limogé cette saison, l’ancien entraîneur de l’Union Saint-Gilloise commence à diffuser ses principes de jeu, bien visibles mercredi en Ligue des champions face à Tottenham, un match que Monaco n’a pas gagné mais aurait dû (0-0). Adepte d’un système hybride, mouvant, d’un pressing agressif et de transitions rapides, “Poco” commence à imposer sa patte, et l’intensité que seront capables de mettre les Toulousains sera déterminante dans cette rencontre, pour préparer laquelle le staff toulousain ne peut s’appuyer que sur deux matchs de Pocognoli avec Monaco, le premier contre Angers en Ligue 1 (1-1) et le second contre Tottenham. “On voit peut-être plus de choses se détacher sur le deuxième, des concepts qui se mettent plus en place. Mais le plus important, ça reste nous. Que notre équipe continue avec la même mentalité, la même combativité. Si tu veux gagner à Monaco, il faut que les onze courent partout, que le staff, les finisseurs aient la même énergie”, insiste Martinez Novell, très satisfait que ses hommes aient appuyé pour marquer deux buts en fin de match face à Metz le week-end dernier.
Après ce large score, les Toulousains peuvent passer un nouveau cap sur le Rocher, où ils ont plutôt bien réussi ces dernières saisons (deux victoires sur les trois derniers matchs). Et avec, surtout, l’assurance acquise depuis le début de saison. “On a de belles valeurs. Je repense au premier match à Nice, le match à Lille, celui à Lyon, on accepte de souffrir par moments. Mais ça nous donne la confiance, parce qu’on voit qu’on a la possibilité de gagner face à ces adversaires, à l’extérieur.”