Le Premier ministre belge Bart De Wever à son arrivéeé au Conseil européen, à Bruxelles, le 23 octobre 2025. JOHN THYS/AFP
Au soir d’un Conseil européen de douze heures qui n’a abouti à presque rien, jeudi 23 octobre à Bruxelles, les leaders du Vieux Continent se sont contentés de ce qu’ils maîtrisent le mieux : faire contre mauvaise fortune bon cœur et reporter les décisions à dans deux mois. Et, pour une fois, le trouble-fête du jour ne s’appelait pas Viktor Orbán, mais Bart De Wever. Le nationaliste flamand, Premier ministre de la Belgique depuis huit mois, est arrivé sur le rond-point Schuman avec la ferme intention de casser l’ambiance. « J’attends avec impatience la discussion sur les avoirs russes », glissait-il avec malice, comme ravi d’être « au centre de l’attention ».
Cela fait en effet plusieurs semaines que ses partenaires européens s’accordent entre eux pour débloquer un prêt géant à l’Ukraine, appelé « prêt de réparation » (on parle de 140 milliards d’euros), qui permettrait de couvrir les besoins de financements de Kiev pour les prochaines années, en utilisa…
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