À Londres, une employée a porté plainte contre son entreprise pour ne pas lui avoir souhaité son “anniversaire professionnel”. Le tribunal a rejeté sa demande, jugeant l’absence de message non discriminatoire.
Rita Nunn, 34 ans, spécialiste de l’immobilier à Londres, estimait avoir été victime de discrimination après que son employeur, HES Estate Management, n’a pas célébré son premier anniversaire de travail en 2023. Selon The Standard, les employés recevaient habituellement un message de félicitations sur le groupe WhatsApp de l’entreprise. Or, le jour venu, aucun mot ne lui a été adressé. Quelques semaines plus tôt, en juin, elle avait informé sa direction de sa grossesse. En septembre, elle démissionnait, peu avant son congé maternité.
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Convaincue d’avoir été victime d’une forme de discrimination, possiblement liée à sa grossesse, la salariée a poursuivi son entreprise. Le tribunal du travail du sud de Londres a cependant rejeté sa plainte. L’employeur a assuré que les messages d’anniversaire avaient été abandonnés après des plaintes internes sur leur fréquence excessive. Désormais, seules les longues carrières – par exemple après vingt ans de service dans l’entreprise – donnaient lieu à une mention publique.
Ces attentions “ne relèvent d’aucun droit”
Le tribunal a relevé qu’un collègue avait bien reçu un message en juillet 2023 pour sa première année, mais que cette pratique n’était pas systématique. “Le fait de ne pas envoyer un message de félicitations ne constitue pas un traitement défavorable”, a précisé le juge Nicholas Cox, ajoutant que ces attentions “ne relèvent d’aucun droit” reconnu aux salariés.
Les autres accusations formulées par Rita Nunn ont également été rejetées. Aucune compensation ne lui sera versée. Pour la justice britannique, la simple absence d’un message sur WhatsApp ne suffit pas à caractériser une discrimination au travail.