En manque de temps de jeu depuis le début de la saison, le talonneur, arrivé cet été à Valence-Romans, s’apprête à retrouver ses anciens partenaires, ce jeudi soir (à 21 heures).
« Je suis content de les retrouver, parce que cela va être un match costaud. » Cyril Deligny a le sourire en ce début de semaine. Le talonneur, originaire de Montauban et ayant fait ses gammes à Castelsarrasin, s’apprête à retrouver Valence-Romans, où il vient de passer deux saisons ponctuées de réussite, dont la dernière à 26 feuilles de match. « Leur point fort, c’est le collectif. Cela a toujours été le message du manager Fabien Fortassin. Il n’y a pas de stars, mais l’envie d’y arriver tous ensemble. Ils arrivent à faire petit à petit de belles choses. Cela va mieux pour eux. »
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Car, aujourd’hui, les Drômois réalisent, à l’image du SUA, un excellent début de saison. « Je ne suis pas du tout surpris. Ils ont fait un bon recrutement. C’est toujours sur le même état d’esprit qu’il y avait sur les deux dernières saisons, avec une équipe joueuse, mais qui est très costaud devant. Ils ne seront pas loin du Top 6 en fin de saison. »
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« Je donnerai le maximum »
La rencontre s’annonce particulière pour Deligny, ayant toujours des contacts et des attaches fortes avec les joueurs présents sur place. « Il y a des similitudes entre ici et là-bas, avec notamment le nouveau système de Guillaume Jan, très porté sur le jeu offensif. Sur leur façon de voir le rugby, j’ai l’impression que c’est un peu les mêmes », souligne le Tarn-et-Garonnais.
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Après cette expérience réussie dans le Sud-Est, le talonneur reconnaît avoir voulu cet été se rapprocher dans le Sud-Ouest. « Je suis natif de Montauban, ma femme aussi. J’ai deux enfants, et j’ai eu cette opportunité de me rapprocher. Agen et Toulouse ont toujours été pour nous les deux gros clubs de rugby. Tout était réuni pour venir ici. Puis, je suis plus vers la fin que sur le début… », sourit l’intéressé, contacté à l’époque par son compatriote du Tarn-et-Garonne, Sébastien Calvet. « Comme on dit, c’est la loi du rugby professionnel. Quand cela ne va pas, il y a quelqu’un qui en paye les conséquences. Pour moi, cela ne change rien. Je vais tout donner pour le club. »
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Si, collectivement, Deligny a été bien intégré, c’est un peu plus délicat en termes de temps de jeu, où Santiago Socino a pris les devants. « Je ne vais pas mentir, c’est un peu dur pour l’instant. Je viens d’arriver, il faut que je prouve. J’espère avoir un peu plus de confiance et de temps de jeu », explique le joueur de 33 ans, avant de poursuivre, de manière très franche : « J’aimerais enchaîner un peu plus. Mais c’est le choix du staff. Il faut prendre son mal en patience. C’est un peu dur, mais c’est le sport de haut niveau. C’est vrai que, pour le coup, c’est vraiment un match sur deux. Avec Pierre Jouvin, on est un peu plus dans la rotation. On prend ce qu’on nous donne, et il faut saisir notre chance. »
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Deligny en aura une belle jeudi soir. Il devrait ainsi connaître sa troisième titularisation de la saison, et disputé son quatrième match avec Agen. « Pour l’instant, j’ai eu beaucoup de chance dans ma petite carrière de pouvoir beaucoup jouer. Quand je viens quelque part, ce n’est pas pour regarder les autres jouer. Je donnerai le maximum. » Une promesse que l’intéressé devrait mettre en pratique dès ce jeudi…