La plateforme Parcoursup s’ouvre le 17 décembre, semant confusion et rumeurs parmi les élèves de terminales. Les experts de l’ONISEP et du magazine L’Étudiant démystifient cinq idées reçues qui induisent les lycéens en erreur.
L’heure approche pour les élèves de terminale. La plateforme Parcoursup ouvrira officiellement mercredi 17 janvier avec la publication de sa carte des formations. Il faudra ensuite attendre le mois de janvier pour commencer à formuler ses vœux. Mais à l’approche de cette période stressante, de nombreuses fausses informations circulent et induisent les lycéens en erreur.
Pour aborder sereinement cette étape et éviter d’être influencé par des idées reçues, des spécialistes de l’orientation à l’ONISEP et au magazine L’Étudiant rectifient, pour La Dépêche, cinq mythes particulièrement persistants autour de la plateforme Parcoursup.
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Les vœux sont classés par préférences
Non, les vœux ne sont pas hiérarchisés au moment où ils sont saisis (à partir du 19 janvier 2026). “Les dix choix saisis par les lycéens peuvent être enregistrés dans n’importe quel ordre, sans que celui-ci ne soit évalué”, explique Marine Ilario, cheffe de rubrique Parcoursup à L’Étudiant, qui apporte toutefois une précision : “Une fois la phase d’admission lancée (à partir du 2 juin 2026), il sera demandé aux candidats de classer les propositions qu’ils reçoivent. Il ne s’agit pas là de juger leurs choix mais de permettre de libérer plus rapidement les places qu’ils ne souhaitent pas conserver, afin qu’elles puissent être proposées à d’autres élèves”, précise la journaliste, qui invite les candidats à ne pas s’inquiéter.
Si j’envoie vite mon dossier, j’ai plus de chances d’être pris
Les experts sont unanimes : se dépêcher de remplir son dossier est un mauvais réflexe… qui, en plus, ne sert strictement à rien ! “Les formations reçoivent tous les dossiers des candidats au même moment, à la fin de la période dédiée, explique Maureen Basset, conseillère du numéro vert Parcoursup à l’ONISEP. Elles n’ont, ainsi, aucune indication quant au jour exact où l’élève a complété et envoyé son dossier. Alors, ne vous précipitez pas”, avertit l’experte.
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Les formations auxquelles on postule peuvent voir nos vœux
Les secrets sont bien gardés sur Parcoursup. En effet, les formations n’ont aucun accès à l’ensemble des vœux des candidats. “Écrire que l’on souhaite intégrer une formation plutôt qu’une autre n’empêche pas de candidater ailleurs, sans risquer de froisser qui que ce soit”, explique la journaliste de L’Étudiant. Il n’y a donc aucune raison de se limiter. Bien au contraire, élargir ses vœux permet souvent de multiplier ses chances.
Je ne peux que postuler à 10 formations maximum
Techniquement, les candidats disposent bien de dix vœux. Mais ce chiffre est trompeur car, pour chaque vœu, il est généralement possible de formuler des sous-vœux, qui permettent de postuler à la même formation mais dans différentes villes. Par exemple, le vœu “BTS Informatique” peut donner lieu à plusieurs sous-vœux, comme, “BTS Informatique” à Caen, à Toulouse ou à Limoges.
Si certaines filières limitent le nombre de sous-vœux, d’autres non. En ajoutant à cela la possibilité de formuler jusqu’à dix vœux supplémentaires pour les formations en apprentissage, les candidats peuvent donc postuler à bien plus de dix formations !
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Je ne peux formuler des vœux que dans les établissements de mon académie
Pour la grande majorité des formations, le recrutement est national, “il est donc possible de formuler des vœux partout en France”, affirme la responsable du numéro vert Parcoursup, Claire Platel. Toutefois, une exception notable concerne les licences non sélectives : “C’est le seul cas où une priorité géographique est établie”, précise-t-elle.
Cette règle ne ferme pas la porte aux candidats d’autres académies, mais elle ne leur accorde pas la priorité. “Pour évaluer ses chances, il est possible de consulter, pour chaque licence, le nombre de candidats extérieurs admis l’an passé, directement sur la carte des formations de Parcoursup”, conseille alors l’experte de l’ONISEP.