Enquête
De lourdes sanctions de l’administration américaine pèsent sur trois procureurs et six juges de la CPI, parmi lesquels le Français Nicolas Guillou. Le crime de l’institution ? Avoir lancé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant, son ministre de la Défense au début de la guerre à Gaza.
Nicolas Guillou, 50 ans, nationalité française. Vient de rejoindre la liste des « ennemis » de l’Amérique. Trafiquant ? Violeur d’enfants ? Membre d’Al-Qaida, de l’organisation Etat islamique ? Non. Simplement juge à la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, aux Pays-Bas. Son crime ? Avoir rendu, le 21 novembre 2024, une décision qui a déplu au président Donald Trump.
Plus précisément, Nicolas Guillou a donné son aval à l’émission de deux mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et son ministre de la Défense de l’époque, Yoav Gallant, pour « crimes de guerre » (consistant à utiliser la famine comme méthode de guerre…
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