« Farewell Isle de Jean-Charles », reportage de la photographe française Sandra Mehl sur les premiers réfugiés climatiques des Etats-Unis (2016). SANDRA MEHL
Des embouteillages monstres dans les rues de Copenhague, bientôt désertées et où ne régnera plus que le silence. Des files de voitures sur les autoroutes. D’immenses bateaux de croisière réquisitionnés pour embarquer une foule qui s’agglutine aux ports d’embarquement. Des gens qui tentent de fuir à pied… Dans la série « Families Like Ours », le réalisateur de « Festen », Thomas Vinterberg, imagine un Danemark condamné par la montée des eaux. L’apocalypse climatique sans effets spéciaux, dans une version réaliste et proche de nous. Les autorités n’ont plus d’autre choix que d’organiser l’évacuation et la réinstallation des Danois dans d’autres pays. Un scénario improbable il y a encore quelques années, mais qui ne paraît plus totalement délirant aujourd’hui.
En Asie, l’Indonésie se prépare à déménager sa capitale, Jakarta, sur l’île de Java, vers Nusantara, cité futuriste surgie d’une forêt de l’île de Bornéo. Littéralement en train de couler sous les effets du pompage effréné des nappes phréatiques, des précipitations que le changement climatique rend …
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