La justice française reproche à “Marco”, l’ancien codétenu de Cédric Jubillar, de ne pas avoir justifié son adresse depuis 2023. Le Corse âgé de 40 ans a été déféré au parquet d’Albi ce jeudi 9 octobre à l’issue de sa garde à vue et condamné à une peine de jours-amendes. Il dénonce un “guet-apens”.
Il est venu témoigner devant la cour d’assises du Tarn, il repart d’Albi avec une nouvelle condamnation. “Marco”, l’ancien codétenu de Cédric Jubillar, était passé à la barre mercredi 8 octobre pour relater les supposées “confessions” du peintre plaquiste accusé du meurtre de sa femme Delphine.

À sa sortie du palais de justice, le Corse âgé de 40 ans s’apprêtait à quitter la cité épiscopale pour rentrer au Portugal lorsqu’il a été interpellé par des policiers de la brigade anticriminalité d’Albi. Après une nuit en garde à vue, il a été déféré ce jeudi 9 octobre au parquet et condamné dans la foulée à une peine de 150 jours-amendes à 5 € dans le cadre d’une procédure de “plaider-coupable” (CRPC déferrement).
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La justice lui reproche de ne pas avoir justifié son adresse depuis 2023 alors qu’il est inscrit au Fijais (fichier des auteurs d’infraction sexuelle). Cette nouvelle condamnation passe mal pour “Marco”, qui a discrètement quitté le palais de justice d’Albi ce jeudi 9 octobre en milieu d’après-midi, accompagné de son avocat, Me Guillaume Gosset.
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Il dénonce “un guet-apens” qui lui aurait été tendu. “J’ai un suivi sociojudiciaire au Portugal depuis que je suis installé là-bas. Avant de venir ici pour le procès, j’ai appelé le tribunal pour avoir confirmation que tout était clean, affirme-t-il. Ils ne m’ont jamais parlé de cet email que je devais envoyer pour justifier mon adresse”.
L’homme dit vouloir désormais “sortir de cette affaire” Jubillar. “Je ne me présenterai pas au procès en appel et je ne remettrai plus les pieds à la frontière française”, promet-il.