L’un débutait sa première rencontre en Top 14, l’autre n’avait connu Jean-Dauger qu’en tant que remplaçant. Hier, Dorian Bertrand et Thomas Lacombre sont passés au révélateur.
Dès l’entrée dans le tunnel, la Peña Baiona qui résonne, la pression qui monte d’un cran, puis les lumières et la fumée qui accueillent les acteurs dans une enceinte pleine à craquer et invaincue depuis 16 rencontres (17 désormais)… Qu’on soit jeune ou expérimenté, le contexte d’un déplacement à Bayonne n’a rien d’anodin, surtout quand le Stade Toulousain n’y a plus gagné depuis 2020. Hier, la première ligne en avait tout l’échantillon : de Dorian Bertrand et sa première titularisation en Top 14, à la belle surprise Thomas Lacombre, en passant par le quintuple champion de France Dorian Aldegheri.
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Si Bertrand et Lacombre avaient eu l’occasion de prendre la température de Jean-Dauger le 28 août dernier en préparation (victoire 28-24 des “rouge et noir”), l’intensité du début de rencontre a rapidement démontré que le combat serait rude, et que le test n’en serait que plus intéressant.
Jamais cachés, toujours disponibles
Mais pour le premier, la première aurait pu tourner court. Alors que Toulouse offrait six cartouches à son adversaire sur ballons hauts, le pilier gauche quittait les siens après seulement cinq minutes de jeu, victime d’une commotion après une charge offensive. Et pendant que celui-ci tentait de satisfaire le docteur quant à sa capacité à reprendre, les visiteurs commençaient alors à griller des opportunités sur lancers. En l’espace de quelques minutes, Thomas Lacombre, toujours précieux dans les zones de combat, voyait quatre de ses touches être récupérées par les Basques.
Ce temps de flottement passé, l’environnement bayonnais bien pris en compte, et Bertrand de retour sur le pré, les jeunes ont remis la marche avant. À l’image de cette offensive emmenée d’abord par un Paul Costes en jambes, puis prolongée par la puissance, mais aussi la vitesse de Dorian Bertrand. Non loin de là, Thomas Lacombre prenait ensuite le relais avant que Théo Ntamack soit trouvé de telle sorte que son raffut lui ouvre la voie de l’essai (28).
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Jamais cachés, toujours disponibles dans le jeu, leur dynamisme a insufflé la bonne énergie pour permettre à Toulouse de revenir au score avant la pause (16-16). Nul doute que Joel Merkler, touché à l’échauffement, aurait également aimé se mêler à la bataille, mais l’essai de son suppléant Georges-Henri Colombe (61) démontre qu’à Toulouse, la succession est malgré tout déjà assurée.