Au départ du contre-la-montre ainsi que de la course en ligne, un coureur a eu l’occasion de découvrir les rues de Kigali, lieu où étaient organisés les Mondiaux de cyclisme.
Des vélos au milieu d’autres vélos. Convoqué avec l’équipe de Norvège pour disputer les championnats du monde de cyclisme au Rwanda (21 au 28 septembre), Andreas Leknessund a vécu une drôle d’expérience. Invité à se confier sur celle-ci auprès du média norvégien NRK, le coureur de 26 ans retient surtout l’utilisation systématique du vélo de la part des habitants de Kigali.
“On roule parfois parmi les habitants sur leurs vélos, évidemment pas de la même qualité que les nôtres. Et puis soudain, l’un d’eux arrive avec une armoire sur le porte-bagages, prend ta roue, sourit et fait signe de la main” a confié le coureur norvégien, qui a même vu “un cycliste local avec 50 poulets morts chargés sur son vélo”. Andreas Leknessund s’est montré très surpris par les choses susceptibles d’être acheminées d’un point A à un point B. “Ils transportent de l’eau, de grandes armoires, des portes et même des palmiers. Il y a tellement de choses qu’ils posent simplement sur un vélo, et ça a l’air complètement fou” a-t-il poursuivi.
“Ce sont ces moments-là qu’on garde en mémoire une fois la carrière terminée” s’est amusé Leknessund, 6e du contre-la-montre et 25e de la course en ligne. Lors de ses entraînements, le Norvégien a également pu constater la circulation dans les rues de Kigali. “On ne peut pas être sûr que la priorité soit toujours respectée et il y a des dépassements qu’on n’imaginerait pas en Norvège” a-t-il comparé. Avant de conclure sur une note très positive : “Honnêtement, passer une semaine et demie à s’entraîner en Italie paraît plus risqué que le Rwanda.”