October 1, 2025

VélôToulouse débarque à Blagnac avec 16 stations déjà en service et jusqu’à 23 prévues dans les prochaines années

l’essentiel
VéloToulouse, le dispositif de vélos en libre-service, étend son périmètre d’exploitation. Parmi les villes limitrophes de Toulouse, Blagnac est celle qui comporte le plus grand nombre de stations, 16, bientôt 17 et 23 à terme.

Après plusieurs mois d’attente, VélôToulouse, le service de location de vélos en libre-service, arrive à Blagnac (notre édition du 14 août). Le lancement de l’offre a eu lieu mardi 30 septembre, à 11 heures, place Jean-Louis-Puig. En présence des élus de la ville, de Michel Rabinovitch, directeur général adjoint de Tisseo Collectivités et de Julien Martin, directeur régional de la société Decaux, les premiers vélos ont été ôtés de leur support et les nombreux témoins présents sur site ont pu s’y essayer.

Prêts à partir, Gaëlle Collot, de la cellule mobilité de la ville de Blagnac, entourée de Michel Rabinovitch (à gauche) et Julien Martin.
Prêts à partir, Gaëlle Collot, de la cellule mobilité de la ville de Blagnac, entourée de Michel Rabinovitch (à gauche) et Julien Martin.
DDM.

Pour Michel Rabinovitch, « les nouveaux vélos mis en service depuis le 30 août 2024 sont accessibles dans les faubourgs toulousains et désormais dans plusieurs communes limitrophes, dont Blagnac. Les usagers pourront circuler dans les communes concernées et élargir considérablement leur périmètre de déplacement ».

17 000 € par an et par station

Un succès local mais aussi ailleurs selon Julien Martin : « Nous sommes présents dans 12 agglomérations en France et les deux métropoles de Lyon et Toulouse sont celles qui connaissent la plus forte expansion. Nous sommes fiers d’accompagner le développement des modes doux grâce à cette extension du réseau », a-t-il assuré.

Justement, parmi les villes limitrophes de Toulouse, Blagnac est celle qui comporte le plus grand nombre de stations, 16, bientôt 17 et 23 à terme, au gré de la croissance des utilisations et surtout des réalisations immobilières prévues dans les prochaines années, quand d’autres collectivités ont différé l’adhésion à ce dispositif de quelques années, comme Colomiers.

À lire aussi :
Travaux de la ligne C : “Je me suis fait engueuler par un automobiliste en sens interdit”, des riverains face aux modifications de circulation

Il faut dire que le coût est conséquent : « 17 000 euros par station et par an, soit dans l’immédiat 272 000 euros annuellement et 374 000 au terme du déploiement total ». Les utilisateurs devraient adopter rapidement cette pratique, selon Yves Chomette, de l’association 2p2r : « On a beaucoup participé, notamment au sein du groupe des citoyens associés, à la réflexion et au lancement de ce service, car on croit bien sûr au transfert de mobilité vers les modes doux. Moins de voitures devraient stationner devant les boulangeries pour une simple baguette », s’est-il réjoui.

source

TAGS: