Grâce à un but de son jeune Argentin Santiago Hidalgo dans le temps additionnel, le TFC ramène un point de Marseille, samedi 29 novembre, pour le compte de la 14e journée de L1. Score final : 2-2.
Et Santiago Hidalgo a surgi ! D’un coup de tête, le jeune Argentin (20 ans), entré quelques minutes plus tôt, est venu climatiser l’Olympique de Marseille (2-2, 90 + 2), qui pensait avoir retourné la table pour prendre la tête de la Ligue 1 après la défaite du PSG à Monaco un peu plus tôt dans la journée.
Mais c’était compter sur la touche longue de Mark McKenzie, une spécialité au TFC depuis plusieurs semaines, et la tête de l’attaquant débarqué cet été, pourtant pas le plus grand, mais sans doute un des plus heureux hier soir.
Un temps, le TFC aurait même pu rêver de la victoire, parce qu’il avait marqué tôt, ce qu’il ne fait presque jamais (0-1, 14e), et avait ensuite tenu tête à une équipe supérieure, ce qu’il sait très bien faire. Les Olympiens, qui n’ont jamais perdu à domicile cette saison, ont fini par faire respecter la logique en égalisant puis reprenant l’avantage. On retiendra que les deux buts de l’OM sont venus juste après des situations plus ou moins dangereuses pour Toulouse. La première, un splendide lob de Dönnum qui a trouvé la barre de Rulli (65) a été sanctionné une minute plus tard par l’égalisation de Paixao (1-1, 66e), sur laquelle Djibril Sidibé, jusque-là impeccable, a été pris dans le dos par le Brésilien. La deuxième impliquait à nouveau Dönnum, qui a fait le mauvais choix devant la surface marseillaise après un énorme travail d’Emersonn côté gauche. Quelques instants plus tard, le ballon était à l’autre bout du terrain et Aubameyang le déposait parfaitement sur la tête d’Hojbjerg, qui pouvait glisser torse nu devant ses supporters (2-1, 74e).
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Deux fois donc le TFC a perdu l’équilibre et cela aurait pu lui être fatal. Les Violets avaient, avant l’heure de jeu, bien réussi à contenir l’OM, notamment dans les couloirs où Sidibé fermait bien la porte à Paixao et où Methalie contenait Weah dans un duel de dragsters, tout en limitant l’influence de Greenwood malgré quelques ballons plongeants bien sentis de l’Anglais.
Emersonn aime les gros matchs
L’avantage au score était venu d’Emersonn qui, à l’image de sa nouvelle équipe, s’est fait une spécialité de l’être où on ne l’attend pas. Double buteur à Lyon début octobre, le Brésilien s’était par la suite montré très approximatif : hier, il a tout réussi ou presque, et son but est une merveille. Il a fait perdre la tête à Nayef Aguerd le long de la ligne avant de conclure son rush par une frappe du gauche imparable pour Rulli. Au-delà de ce but, le jeune avant-centre a été omniprésent dans le combat et bien plus juste techniquement que ces dernières semaines. Son gros pressing sur Weah au milieu de terrain, et le rush qui a suivi auraient mérité d’être mieux récompensés mais il a mal ajusté sa passe pour Vossah au bout de l’action (51)
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En arrachant le nul face à l’OM, qui a largement dominé, le TFC n’a pas mis fin à sa série de matchs sans victoire (6), mais confirme qu’il sait gérer ces matchs à pression où il doit faire le dos rond, notamment à l’extérieur. En inscrivant un but en fin de match, sa spécialité. Le caractère, ou la grinta en Argentine, les Violets n’en manquent pas. Hier soir, sans Gboho, Sauer, Francis et Schmidt, blessés, c’était suffisant.