Les Tricolores ont été battues, ce samedi 27 septembre à Londres par la Nouvelle-Zélande (42-26), lors de la petite finale.
Les rêves de podium se sont envolés. Une semaine après avoir encore échoué aux portes de la finale, les Bleues ont sombré ce samedi 27 septembre à Twickenham, écrasées 42-26 par les doubles tenantes du titre néo-zélandaises, lors de la petite finale de la Coupe du monde de rugby. Une humiliation qui les relègue à la 4e place, leur pire résultat en Coupe du monde depuis 2010.
Tout avait pourtant bien commencé : Pauline Bourdon-Sansus ouvrait le score dès la 10e minute, à la conclusion d’une belle action initiée par Joanna Grisez et Marine Ménager. Mais l’illusion fut de courte durée. Quatre essais encaissés en sept minutes, dont un chef-d’œuvre collectif conclu par Laura Bayfield juste avant la pause, scellaient le sort du match (26-7 à la mi-temps).
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Derrière, les Bleues ont coulé sous les coups d’une pépite de 18 ans, Braxton Sorensen-McGee, auteure de deux essais supplémentaires (46e, 60e). Le baroud d’honneur – trois essais signés Champon (62e), Vernier (66e) et Boulard (72e) – n’a pas suffi à masquer la différence abyssale entre les deux nations.
Ce revers est lourd de conséquences. Pour la neuvième fois en dix éditions, la France échoue avant la finale. Elle n’avait fait pire qu’en 1998 (élimination en quarts). Pire encore : ce Mondial confirme un plafond de verre insurmontable face au trio de tête Angleterre-Canada-Nouvelle-Zélande. “Les Bleues stagnent derrière un top 3 devenu intouchable”, constatait un observateur.
Devant un Twickenham comble (près de 70.000 spectateurs, record mondial pour un match féminin), la démonstration néo-zélandaise a été sans appel. Les Black Ferns sauvent ainsi leur place sur le podium mondial, menacée après leur défaite en demi-finale face au Canada.
Côté français, la déception est immense. L’équipe repart bredouille, et l’avenir est incertain. Deux cadres tournent la page : la capitaine Marine Ménager et la talonneuse Manon Bigot prennent leur retraite internationale. Et le staff, Gaëlle Mignot et David Ortiz, n’a pas confirmé s’il poursuivrait l’aventure.
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Le chantier est important pour espérer briser la malédiction en 2029, lors du prochain Mondial en Australie. D’ici là, les Bleues devront non seulement reconstruire un groupe, mais surtout trouver les moyens de combler un retard qui, aujourd’hui, paraît énorme.