Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères français, lors d’une conférence internationale sur le conflit israélo-palestinien et la mise en œuvre de la solution à deux Etats, au siège des Nations unies, à New York, le 28 juillet 2025.
ADAM GRAY/AP/SIPA
Pour aller plus loin
C’est un petit bout d’histoire qui tient sur une fiche bristol. Jean-Noël Barrot l’a précieusement gardée dans son sac à dos et se fait un plaisir de la montrer. C’était le 29 juillet, au petit matin, à New York. Le ministre des Affaires étrangères est alors en réunion à la représentation française à l’ONU avec ses homologues de pays arabes quand son collègue jordanien lui glisse un petit mot en anglais sur un bout de carton : « Sa Majesté a parlé avec Keir Starmer. On croise les doigts. » Il comprend que le vent tourne dans le bon sens : le roi de Jordanie a discuté au téléphone avec le Premier ministre britannique, désormais prêt à reconnaître l’Etat de Palestine. La veille encore, Paris était isolé. Mais ce ralliement d’un pays membre du G7 change la donne. Quand un conseiller lui confirme la nouvelle, Barrot dit avoir ressenti « une intense émotion ».
Ce lundi 22 septembre, ce n’est pas lui, mais Emmanuel Macron qui va sceller pour l’histoire la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine lors d’un discours à la tribune des Nations unies. Mais le ministre démissionnaire, qui espère sa reconduction dans le gouvernement Lecornu, revendique …
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