La romancière Yara El-Ghadban, en septembre 2024. RENAUD MONFOURNY/LEEXTRA VIA OPALE PHOTO
« En janvier 2025, à l’annonce du cessez-le-feu [entre Israël et le Hamas], j’avais pleuré de soulagement. Et puis l’horreur a recommencé [après la rupture unilatérale de la trêve en mars par l’Etat hébreu]. Des enfants décharnés, une famine orchestrée. Aujourd’hui, en ce jour d’octobre, je ne sais si je peux m’autoriser à respirer. Je veux croire que le massacre va cesser. Que l’aide humanitaire va enfin arriver. Mais je reste sidérée. Comment les pays occidentaux ont-ils pu rester les bras ballants devant un génocide ? Pourquoi persistent-ils à ignorer le droit international ? Pourquoi tous ces “plans”, auxquels on attache des noms comme on le fait pour une marque de commerce ? Des plans pour tout, sauf pour la justice, la liberté, l’autodétermination des Palestiniens.
L’artisan du “plan de paix” s’appelle donc Trump, le même qui a parlé de faire de Gaza une “Riviera”. Un plan concocté dans le mépris le plus total des Palestiniens. Un plan qui nomme [l’ex-Premier ministre britannique] Tony Blair gouverneur. Ainsi revient-on à l’ancienne puissance coloniale, à un “…
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