Un salarié australien avait été licencié après que son patron l’avait croisé dans un restaurant quelques heures après avoir déposé un arrêt de travail. L’entreprise a été condamnée et doit désormais réintégrer le travailleur dans ses équipes.
Le 26 janvier dernier, le patron d’une entreprise de logistique est tombé nez à nez avec l’un de ses employés, en entrant dans un restaurant. Rien d’anormal en soi… sauf que ce docker avait envoyé quelques heures plus tôt un arrêt de travail, expliquant qu’il était trop affecté par le décès de sa tante pour assurer son poste, raconte le Daily Mail.
Estimant ce comportement incompatible avec ses obligations professionnelles, l’employeur avait pris une décision radicale : il l’avait licencié pour faute grave, invoquant une violation du code d’éthique interne. La rupture de contrat a pris effet officiellement le 7 mars.
Réintégration dans l’entreprise
Mais le salarié, convaincu d’avoir subi une sanction disproportionnée, a saisi la Fair Work Commission, l’équivalent australien des prud’hommes. Après plusieurs mois d’examen, l’instance a tranché en août que le licenciement était abusif.
L’entreprise doit réintégrer son employé et lui verser une compensation équivalente à 19 000 euros, correspondant aux salaires qu’il aurait dû percevoir depuis mars.