Jamie Raskin, représentant démocrate du Maryland, lors de la manifestation No Kings Protest contre la politique de Donald Trump, à Philadelphie, le 14 juin 2025. NATHAN MORRIS/NURPHOTO VIA AFP
Ils n’avaient vraiment pas besoin de cela. Le meurtre du podcasteur Charlie Kirk, jeune icône du monde MAGA (Make America Great Again), tué le 10 septembre d’une balle en plein discours sur un campus dans l’Utah, a donné à Donald Trump l’occasion de déclarer la guerre aux démocrates. « Depuis des années, l’extrême gauche compare des Américains extraordinaires comme Charlie aux nazis et aux pires assassins de masse. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme auquel nous assistons », a-t-il accusé, sans connaître l’identité du tireur – Tyler Robinson a depuis été arrêté – et en omettant qu’en juin dernier la gauche était victime d’un double assassinat : un homme portant sur lui une liste de démocrates à abattre avait tué l’élue du Minnesota Melissa Hortman et son mari avant de blesser un sénateur et son épouse.
Trump a décidé d’instrumentaliser la flambée de violence politique qui embrase l’Amérique. Les démocrates ne sont pas tombés dans le piège, condamnant unanimement un meurtre qui risque d’alimenter la machine à répression d’un président ayant juré de se venger de ses opposants. Mais il faut dire que …
Article réservé aux abonnés.
Se connecter
Envie de lire la suite ?
Tous nos articles en intégralité dès 1€
ou
Découvrir toutes nos offres